Rencontre au milieu des miroirs

Sae était complètement, totalement et débilement... paumée... La honte! Ça commençait à faire pas mal de temps quelle était là, pourtant avec son sens de l'orientation génial (D'après son père celui d'une huître ou d'une moule, ça dépendait des jours) elle était sure que la cafétéria était par là, mais elle avait seulement réussi à retourner dans la salle des miroirs, l'espèce de grand couloir recouvert de miroirs de haut en bas et super éclairé, qui jouxtait le hall d'entré, . Tient, en parlant du hall :
"Comment on sort du pensionnat?"
La question ne l'avait jamais effleurée...
Eh oui, depuis bien une semaine qu'elle était là, Sae n'était pas sortie du pensionnat... Elle trouvait cet endroit tellement fantastique et incroyable quelle avait peur qu'il disparaisse si elle sortait, comme un rêve...
Elle se regarda dans l'un des grands miroirs. Elle se trouvait vraiment magnifique. Sae se demanda même si tout cela n'était qu'une illusion: tout le monde était satisfait de son physique à l'intérieur, et si tout cela était faux? Oui, ce n'était pas vraiment elle, là avait sa chevelure hallucinante, c'était son corps rêvé! Mais bon, puisque c'est comme ça, à quoi bon s'en plaindre?
D'un coup elle eut une envie complètement tarée, et laissa sa super (merdique) philosophie pour quelque chose de bien plus amusant. Elle vérifia qu'il n'y avait personne et envoya valser ses chaussures: la vue du parquet ultra ciré lui donnais envie de faire des dérapages!
Sae se mit donc à courir comme une dératée puis à déraper, déraper...
Et ZOUIIIP! Elle tomba par terre, les quatre fers en l'air!
Aïeuhh! Ça fait mal!

Chess s'ennuyait ferme. Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire et quitta sa chambre en trainant les pieds.
Puis elle s'accroupit au sol et renifla, sentant une odeur étrangère, sans prendre en compte les murmures dégoûtés des pensionnaires autour d'elle. Elle faisait toujours comme bon lui semblait, et n'avait aucune manière, ça choquait tout le monde, mais elle n'en avait rien à faire.

Elle eut un sourire sadique, laissa son unique oeil rouge dériver le long des murs, repéra un miroir et, en ricanant légèrement, se téléporta.

La féline traversa ce qu'elle appelait les dimensions alternatives, qui était en fait l'espace qui reliait les miroirs de tout le pensionnat, et atterrit pile derrière une fille aux longs cheveux rouges étalée par terre. Elle ne put résister à l'envie incroyable qui la tenaillait depuis le début de la journée: embêter le monde.

Elle fit donc le plus grand et sadique sourire dont elle était capable et siffla à l'oreille de la fille:
-BOUH!

-BOUH!
Sae sursauta. Littéralement: elle était passée de la position allongée à debout, sans savoir comment. La peur. Ce chat l'avait vraiment fait flippé. Mais il était c** ou quoi le minou! Elle allait lui faire comprendre quand elle remarqua que le minou en question faisait légèrement (beaucoup) peur. Elle ravala sa réplique cinglante. Puis fit une méga découverte:
-YEEEEEEEEEEEEEEEEEES! Je t'ai pas craméeuh, je t'ai pas cramé!
Elle était en train d’exécuter une superbe danse de la joie de son cru.
Puis elle s'arrêta, consciente d'un coup du ridicule de la situation. Depuis qu'elle était dans ce pensionnat elle faisait vraiment n'importe quoi!
-Heum... Euh... désolée, mais euh en fait, enfin, tu vois, euh... d'habitude les gens s'enflamme quand, heu, il me font peur... Mais là j'ai réussi à me contrôler! YEEES!
Elle reprit sa danse ridicule puis jeta dans les bras du matou, lui faisant un gros calin:
-Merci, merci, merci, MERCI! Je t'adore!


[pour l'instant c'est court, mais je vais m'améliorer, hein, je ne déséspère pas!]

Les humains étaient bizzarres, parfois, pensa Eya en haussa un sourcil. M'enfin, si elle trouvait les humains bizarres, celà voulait dire qu'elle se trouvait aussi étrange, puisqu'étant -relativement- humaine. Bah oui, Banshee n'était qu'un surnom, hélas. C'aurait été marrant d'aller ficher les jetons à un petit vieux noble écossais en lui soufflant une malédiction dans les bronches.

"Non, mais tu t'entends penser?", se morigéna-elle avant de se reconcentrer sur la scéne qui se passait en contrebas -Oui, elle était perchée sur un des grands miroirs qui étaient à deux doigts de toucher le plafond, non elle n'a pas le vertige, oui elle est tarée!

Je récapépéte: En bas, il y avait, en tout et pour tout: Une fille inconnue aux cheveux roux, Kitten-chan, des mirroirs -sans déconner?- le sol, des boiseries, l'odeur de la cire et un petit troupal d'élèvres (un troupal, des troupeaux). Et la rouquine qui effectuait une petite danse de la joie...

Bon, Eya dansais...quand elle était ivre. Elle sourit en repensant à l'enguelade que lui avait passée la directrice après sa dernière cuite...avant de lui demander de lui donner toute sa réserve de picrate. Mais bien sur.

-YEEEEEEEEEEEEEEEEEES! Je t'ai pas craméeuh, je t'ai pas cramé!

Oui, c'est bien, effectivement, ça ne sentais pas les poils brulés, alors tu ne l'avait pas cramé, bravo Ginny. Eya manqua d'éclater de rire en voyant la rouquine sauter dans les bras de Chess pour la serrer à étouffer.

-OY, KITTEN! JE SAVAIS PAS QU'T'AIMAIS TANT QU'CA AIDER LES AUTRES!, ne pût-elle s'empêcher de railler à l'intention de Chess.

Puis, sans attendre la réaction du félidé, elle se jeta dans le vide, rebondissant sur quelques mirroirs avant d'attérir sur le sol (la classe) avant de se gaméler de tout son long à cause de la cire (moins classe).

-Aïe, c'est un jour sans, sourit-elle en se relevant.

-OY, KITTEN! JE SAVAIS PAS QU'T'AIMAIS TANT QU'CA AIDER LES AUTRES!

Bon, alors déjà que l'autre timbrée était en train de l'étouffer, et voilà que l'albinos se pointait! Ah mais zut à la fin! Chess se téléporta, laissant la rouquine les bras vides; traversa le miroir disposé trois pas plus loin et cracha, les cheveux, les oreilles et la queue complètement hérissés, agressive:
-Toi là, poil de carotte, si tu t'avises encore de me faire ça, je te coupe en petits morceaux! Tellement petits qu'il n'y en aura pas assez pour remplir une petite cuiller!

Puis, faisant un grand sourire tout plein de dents pointues:
-Salut l'albinos! (se tournant vers la rousse) Tu t'appelles comment? T'es nouvelle pas vrai? Moi c'est Chess, et elle là-bas (pointe l'argentée du bout d'une griffe) c'est...Eya, il me semble.

Elle sentit des regards fixés sur elle et fit volte-face vers le petit groupe d'élèves qui la regardaient en échangeant des propos moqueurs. Elle leur décocha un regard glacial (que Camus lui aurait envié) et se téléporta derrière eux, dans un léger bruit de grelots.

-Vous les spatchounes, vous n'avez rien à faire ici. C'est mon territoire, alors dégagez, avant que je ne vous stimule à coups de tatane dans les fesses!

Et les pensionnaires détalèrent en lui lançant des menaces à propos de la directrice. La jeune fille haussa les épaules, retourna vers ses interlocutrices et s'accroupit, se passant vivement la patte sur l'oreille.
-Désolée pour ce petit contre-temps, ricana-t-elle.

Elle se plaisait à qualifier la salle des miroirs de "son territoire", car c'était presque le seul endroit où elle pouvait se "mouvoir" à sa guise. La vieille l'avait bien menacée de milles et unes choses dont elle ne se souvenait même pas -comme quoi ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre-, mais elle n'en avait cure.
De toute façon, elle n'avait pas bonne réputation dans le pensionnat, et était qualifiée de "pas fréquentable". Au moins, les gens lui fichaient la paix.

-OY, KITTEN! JE SAVAIS PAS QU'T'AIMAIS TANT QU'CA AIDER LES AUTRES!

Sae leva la tête et vit une fille aux cheveux blanc-argentés en haut d'un miroir qui ricanait. Mais elle se prenait pour qui! A parement pour Superman car elle sauta de son perchoir avec, il faut bien l'avouer, beaucoup de classe; mais elle ne fit pas le superbe et héroïque atterrissage attendu et se ramassa par terre avec énormément moins de classe, juste très lourdement (nan mais franchement y'a beaucoup de gens qui se mangent la gueule dans mes RP ^^).
Sae retint un gloussement de justesse, préférant ne pas se faire des ennemis tout de suite. Le chat quelle tenait encore dans ses bras se téléporta plus loin avant de lui hurler dessus, tout hérissé:

-Toi là, poil de carotte, si tu t'avises encore de me faire ça, je te coupe en petits morceaux! Tellement petits qu'il n'y en aura pas assez pour remplir une petite cuiller!

Ben tient! une WonderWoman ratée et un chat asocial... Mais dans quoi elle était encore aller se fourrer! Elle voulut répliquer mais le "Kitten" comme l'appelait l'autre ne lui laissa pas le temps et se présenta:

-Salut l'albinos! (Ah! WonderWoman et Mistigri n'avaient pas l'air de s’apprécier beaucoup... ) Tu t'appelles comment? T'es nouvelle pas vrai? Moi c'est Chess, et elle là-bas (elle pointa l'argentée du bout d'une griffe) c'est...Eya, il me semble.

-Moi c'est Sae, et oui, je suis nouvelle, et j'avoue que j'aimerais bien te cramer là parce que me foutre la peur de ma vie puis m'insulter est à mon avis pas la meilleure façon de dire "bienvenue".

Elle avait répondu d'une voix glaciale, en essayant de garder un visage impassible et froid, alors qu'elle était morte de trouille. En plus Sae détestait les espèces de discours rabat-joie bien chiants et secs comme celui qu'elle venait de faire... Tant pis!

-Salut l'albinos (JE-NE-SUIS-PAS-ALBINOS!! Juste décolorée!)! Tu t'appelles comment (C'est ça, change de sujet)? T'es nouvelle pas vrai? Moi c'est Chess, et elle là-bas (On ne t'a jamais appris que c'était impoli de montrer les gens du doigt...heu...de la griffe?) c'est...Eya (Alléluhia, elle à retenu mon prénom!), il me semble.

Eya reteint tous ses commentaires acerbes et s'adossa à un miroir, blasée et amusée. Les sautes d'humeur de Chess étaient, à l'instar de la terreur qu'elle même, Eya, inspirait à ses condisciples, presque devenue normales dans la pensionnat. Tellement que ça en devenait presque ennuyeux. Enfin, Eya trouvait qu'elle s'était ramollie: plus de mauvaises blagues depuis deux semaines, elle avait fait fort...

-Moi c'est Sae, et oui, je suis nouvelle, et j'avoue que j'aimerais bien te cramer là parce que me foutre la peur de ma vie puis m'insulter est à mon avis pas la meilleure façon de dire "bienvenue", lança la rouquine d'un ton glacial, à en faire givrer un glacier sibérien et qui fit frétiller l'oreille d'Eya de bonheur.

Elle se permit un grand sourire satisfait suivi d'un léger ricanement en voyant l'expression de Chess.

-Va y'avoir du spectacle, marmonna-elle dans sa barbe -pourtant on ne pouvais plus inexistante.

-Moi c'est Sae, et oui, je suis nouvelle, et j'avoue que j'aimerais bien te cramer là parce que me foutre la peur de ma vie puis m'insulter est à mon avis pas la meilleure façon de dire "bienvenue"

Chess plissa l'oeil, les oreilles rabattues en arrière et la queue frémissante. Ses lèvres se retroussèrent sur ses canines et elle laissa échapper un feulement de mécontentement. Des étincelles parurent crépiter autour d'elle et l'air prit soudain l'ambiance électrique d'un soir d'orage.

La jeune fille parvint à maitriser la colère qui montait en elle comme la lave d'un volcan et incendia la rouquine de son regard rouge sang.

Elle perçut comme un crissement abominable -comme si on rayait la surface d'un tableau noir avec les ongles- et baissa l'oeil sur ses griffes enfoncées dans un des miroirs qui recouvrait le sol. Elle soupira d'un air ennuyé, en enlevant ses griffes-katana de la surface miroitante:
-Oh flûte! Je vais encore me faire engueuler par la veille!

Chess avait vraiment, vraiment l'air en colère... Et merde! Mais Sae ne lâcherait pas l'affaire... Ce chat l'avait emmerder, et elle avait bien envie de tester ses pouvoir plus sérieusement...
Il eut alors un horrible crissement, comme si quelqu'un s’éclatait avec une craie et un tableau... Mais là le tableau était un miroir et la craie était d’impressionnantes griffes hyper flippantes... Mais Sae passa ce détail, car l’insupportable bruit la mettait encore plus en colère. Ses yeux flamboyèrent et des flammes apparurent au bout de ses doigts.

-Oh flûte! Je vais encore me faire engueuler par la veille!

Non mais elle le faisait exprès ou quoi?! Sa nonchalance fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase...

- J'ai comme une envie de meutre...

Et ses flammes fusèrent

Quand les flammes fusérent, droit vers Chess, le sang d'Eya se congela dans ses veines.

"Non! Pas encore!!"

Ca n'allait quand même pas recommencer! Elle avait déjà perdu un être cher à cause du feu, ça n'allait pas se passer comme ça, foi de Banshee!

-NON!!

Et, sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle faisait, elle s'interposa entre le feu et Kitten, serrant fort les dents quand les flammes virent mordre sa chair. Elle eut le réflexe de croiser des deux bras devant son visage pour...tiens, pourquoi d'ailleur? C'était pas comme si elle aimait son visage, tiens. Elle avait envie de hurler. D'anciennes images envahirent le noir de ses paupières closes.

Les flammes qui dansent devant ses yeux. Elle court, effrayée. C'est de sa faute! Elle doit la sauver. Vite, elle fracasse la porte de la chambre de Chesselya. Lui expliquer, vite, très vite, puis la charger sur son dos pour aller plus vite, pour la sortir de là.
Sa soeur qui descends de son dos. La porte d'entrée...et la poutre. Elle pousse violement sa soeur dehors. Elle l'entends l'appeller.
Peur. Elle à peur. Elle à mal, aussi. Son bras est en train de bruler...

Eya hurle.

A la vue du feu, Chess paniqua complètement.
Du feu. Du feu. Du feu!

Incapable d'aligner une seule pensée cohérente, ses oreilles se collèrent à son crâne, ses cheveux se hérissèrent et elle se recroquevilla comme un petit crustacé.
Elle avait toujours eu une peur bleue du feu. Elle détestait tout ce qui s'y rapportait, et si par malheur quelqu'un allumait un malheureux petit feu devant elle, ça lui mettait une trouille monstre.
Elle ne pensa même pas à se téléporter, paralysée par la peur.

-NON!!

Cette exclamation et le cri qui s'ensuivit l'incita à ouvrir l'oeil.
Sortant de sa paralysie temporaire, elle saisit Eya à bras-le-corps et se téléporta un bon mètre plus loin. Elle secoua l'argentée, la pupille dilatée par l'effroi:
-Mais t'es totalement tarée! T'aurais pu crever, imbécile! T'es folle, t'es complètement folle!

Quand elle avait lancé ses flammes, Sae avait vu rouge; mais maintenant elle se rendait compte de la gravité de son geste: le feu c'est dangereux! Surtout qu'une fois son feu partit, Eya s'était précipité entre elle et Chess en hurlant. Celle-ci en voyant le tourbillon de flamme foncer vers Eya l'avait pris puis s'était téléporter. Sauf que personne n'avait remarquer que les flammes changeaient de trajectoire et revenaient vers Sae, qui les "aspira"... Toutes deux avaient une peur panique du feu... Bien bien!

-Mais t'es totalement tarée! T'aurais pu crever, imbécile! T'es folle, t'es complètement folle!

A ces paroles Sae sentit comme un poids dans son ventre. Mais qu'est-ce-qu'elle avait fait! Pendant plusieurs minutes, elle avait eut comme un excès de cruauté qui lui fit vraiment peur... Il fallait absolument qu'elle se contrôle!
Elle voulut s'excuser mais aucun son ne sortit de sa bouche, à la place elle s’effondra par terre, en pleurs. Elle avait l'impression d'avoir comme une double personnalité, et cette pensée l'effraya.

-Mais qu'est-ce-qui m'arrive?

Elle était toujours par terre, secouée de sanglots, terrifiée par elle même et son acte qui aurait put coûter la vie de deux personnes, acte qu'elle avait effectuer de sang froid...

Le feu était sur elle. Il l'avait déjà carbonnisée...depuis quand le feu à des griffes?

Eya se sentit brutalement tirée en arriére puis secouée comme un prunier tandis que le feu lui hurlait, avec la voix de Chess:

-Mais t'es totalement tarée! T'aurais pu crever, imbécile! T'es folle, t'es complètement folle!

Ah, bon...C'ETAIT CHESS!!! Mais quelle nouille! Enfin...son cerveau semblait s'être déconnecté de la réalité, plongé dans un passé qu'elle revivait sans cesse, et ce surement jusqu'a la fin de ses jours.

-Gneu?, fut la seule réponse intelligente qu'elle réussi à fournir au félidé remonté comme un coucou suisse.

Surprise de ne pas être morte, l'argentée examina ses bras, ses jambes. Aucune trace de brulure, rien. "Ouf", pensa la partie rationelle de son cerveau tandis que la partie on ne pouvait plus masochiste, tête brûlée, invectiva la rouquine à propos de travail mal fait et de pas fichue de faire cramer quelqu'un correctement. Heureusement que ses lèvres étaient désespérément soudées l'une à l'autre...

-Mais qu'est-ce-qui m'arrive?

Eya écarquilla les yeux: la rousse -Sae- était en train de sangloter, affalée au sol. Mesdames et messieurs, vous le connaisser, vous l'adorez et il est là ce soir, pour vous, mesdames, messieurs, le grand retour du "Gneu?" de Eya, ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!!!!

-Mais qu'est-ce-qui m'arrive?

Chess, complètement hérissée, ressemblant ainsi à un chat très très en colère -ce qui était le cas-, gronda. Non mais c'était quoi cette fille?! Elle s'avança vers Sae, sans un once de compassion pour cette gamine qui pleurnichait sur son sort. Elle avait les nerfs en boule.

Elle saisit la rouquine par le col, la soulevant au-dessus du sol (car, une fois bien droite, Chess tiens plus de l'asperge que du haricot, question taille). Elle planta son oeil écarlate dans ceux de son interlocutrice et siffla, les lèvres retroussées sur ses canines:
-Maintenant tu vas m'écouter, sombre imbécile. Si tu ne veux pas regretter tes actes, apprends à te contrôler! On ne crame pas les gens sous prétexte qu'ils ne te plaisent pas! Et surtout, surtout, ne t'avise plus jamais de te comporter de façon aussi idiote avec moi, sinon je risque d'avoir des envies de meurtre.

Elle la lâcha brusquement et retourna auprès d'Eya, le nez frémissant:
-Ca va?

-Maintenant tu vas m'écouter, sombre imbécile. Si tu ne veux pas regretter tes actes, apprends à te contrôler! On ne crame pas les gens sous prétexte qu'ils ne te plaisent pas! Et surtout, surtout, ne t'avise plus jamais de te comporter de façon aussi idiote avec moi, sinon je risque d'avoir des envies de meurtre.

OK! Cette fille voulait chercher la bagarre? Ben elle allait la trouvé! Sae opta donc pour la solution je-me-laisse-pas-faire, et répondit d'un ton acide:

-Je vois... Tu m'engueule pourquoi au fait? De t'avoir fait peur? Laisse moi rire! Ou pour avoir des excès de colère? Là, je sais, c'est problématique... Mais t’inquiète pas, je me contrôle très bien, merci!

Elle ricana intérieurement, comment allait-elle réagir? Niark niark! Le chat la relâcha, apparemment très satisfaite de son autorité, puis s'approcha d'Eya:

-Ca va?

Mince! C'est vrai qu'elle n'avait pas l'air bien du tout! Sae s'approcha, et adoucit sa voix:

-Désolée, je pensait pas que tu réagisserais comme ça...

Chess venait de saisir Sae à bras le corps, les babines retroussées par la rage et par un restant de panique pure. Elle faisait peur comme ça, son Kitten. Elle était redevenue la créature inscrite dans ses gênes: un animal souple et féroce, prêt à tout pour défendre son territoire. Eya enviait Chess pour ça. Une Banshee, malgrès tout ses efforts, n'était jamais rien de plus qu'une messagere de mort du Sidh des Celtes. Bean Sith. La femme du Sidh.

-Maintenant tu vas m'écouter, sombre imbécile. Si tu ne veux pas regretter tes actes, apprends à te contrôler! On ne crame pas les gens sous prétexte qu'ils ne te plaisent pas! Et surtout, surtout, ne t'avise plus jamais de te comporter de façon aussi idiote avec moi, sinon je risque d'avoir des envies de meurtre.
Erreur diplomatique. La lueur dans les yeux de Sae la fit se tendre. Quoi qu'il arrivait, elle défendrait Chess, avec un petit cadeau surprise pour Sae si elle attaquait.

-Je vois... Tu m'engueule pourquoi au fait? De t'avoir fait peur? Laisse moi rire! Ou pour avoir des accès de colère? Là, je sais, c'est problématique... Mais t’inquiète pas, je me contrôle très bien, merci!

-Ca suffit!, protesta faiblement Eya en tentant de se redresser. Peine perdue, la frayeur lui coupait toujours les jambes.

Chess relâcha Sae, encore un peu fâchée, et s'approcha d'elle. Eya retracta légèrement la tête dans les épaules avant d'écarquiller les yeux de stupeur quand le Kitten lui demanda:

-Ca va?

Elle se décida à lever le pouce avec un petit sourire, signe que tout allait bien, avant de rire doucement -le choc. Puis Sae s'approcha:

-Désolée, je pensait pas que tu réagisserais comme ça...

-C'est mon job, t'inquiéte pas, plaisanta Eya d'une voix joyeuse. Tout va très bien, mon manteau crâme...MON MANTEAU CRAME?!

Elle se releva d'un bond et se mit à écraser furieusement la flamme en jurant.

-J'ai pas le feu, j'aime pas les effets pyrotechniques, j'aime pas les pyromane, j'ai pas l'eau, j'suis jamais conteeeeeeeeenteuh, appelez le HP!!!!

Et le pire, c'est qu'elle n'arrivait même plus à s'arrêter de piétiner son vêtement.

-Désolée, je pensait pas que tu réagisserais comme ça...

Chess retroussa de nouveau les lèvres sur ses crocs surdimensionnés et cracha agressivement:
-T'approche pas d'elle! Tu vois pas qu'elle a eu la trouille de sa vie?!

-J'ai pas le feu, j'aime pas les effets pyrotechniques, j'aime pas les pyromane, j'ai pas l'eau, j'suis jamais conteeeeeeeeenteuh, appelez le HP!!!!

La féline soupira. Elle-même avait souvent de pareilles crises de panique, et elle savait également très bien comment les maitriser. Elle souleva Eya, la déposa à côté de son pauvre manteau, ramassa ledit manteau et le lui mit sur les épaules.

La fureur qui montait en elle était incontrolable. Elle qui avait une trouille bleue du feu, elle comprenait tout à fait la réaction d'Eya. Un éclair foudroya l'un des miroirs à quelques centimètres de Sae, tandis qu'un grondement sauvage sortait de sa poitrine.

-La prochaine fois c'est toi que je foudroie, siffla-t-elle.

Voyant qu'Eya était toujours dans un état semi-catatonique, elle lui chiffonna les cheveux -en faisant attention à ses griffes-, pas très douée pour rassurer les gens:
-Ca va, du calme, y'a plus de feu...

-T'approche pas d'elle! Tu vois pas qu'elle a eu la trouille de sa vie?!

Il commençai sérieusement à lui taper sur les nerfs le petit chat!

-J'aime pas le feu, j'aime pas les effets pyrotechniques, j'aime pas les pyromane, j'ai pas l'eau, j'suis jamais conteeeeeeeeenteuh, appelez le HP!!!!

Aïe! Sae avait mal pour elle... La pauvre n'avait rien demandé...
Le chat balançât un éclair et la prévint:

-La prochaine fois c'est toi que je foudroie!

Pas le temps de répondre: Eya avait vraiment l'air mal en point... Pourtant Sae s'avait que beaucoup de gens haïssaient d'être pris en pitié... Alala... Comment faire?

-Ca va, du calme, y'a plus de feu...

Bon, Chess n'était pas la plus douée en matière de réconfort... Elle s'avançat vers Eya:

-Bon... Quand il faut le faire...

Elle prit une grande inspiration et gifla Eya de toutes ses forces. Aïe!

-Désolée, mais c'est le seul moyen... Re-désolée Eya!

Et allez que je te foudroie un miroir BOUM, et que ça saute! Et allez que je te hérisse les cheveux. Eya avait vraiment l'impression qu'elle était devenue folle -encore plus que d'habitude, s'entends- et ne pouvait plus s'empêcher de ricaner nerveusement. Puis Sae s'approcha, visiblement extrêmement embarrassée:

-Bon... Quand il faut le faire...

"Hé?"

Et VLAN! que je te flanque une rouste! De surprise, Eya se retrouva les quatres fers en l'air sur le sol en se tenant la joue, ahurie comme pas deux.

-Aïe, fut la seule chose qu'elle arriva à sortir.

-Désolée, mais c'est le seul moyen... Re-désolée Eya!

Il y eut des secondes de blanc. Puis Eya éclata de rire. Un rire à mi-chemin entre le ricanement de la hyéne hystérique et le maceaque qui se marre parce qu'un autre macaque s'est prit un truc sur la tête (Merci Keira pour ton truc). Et elle devait avoir l'air fameusement tarée, rien qu'en voyant la trombine des deux autres, ce qui fit redoubler son hilarité.

[Désolée, c'est court et c'est nul, j'espére que vous allez réussir à faire un truc potable avec ça...^^"]

-Désolée, mais c'est le seul moyen... Re-désolée Eya!

Et de la giffler. Ce qui eut pour effet de faire rigoler Eya comme une baleine qui aurait le hoquet en essayant d'avaler un requin-marteau (vous avez deux minutes pour trouver pourquoi "marteau"^^).

Chess cligna des yeux. Inspira profondément. Un tic nerveux agita son unique paupière. Elle se récita l'hymne national et la table de neuf à l'envers. Se pinça l'arête du nez. Grinça des dents (bruit abominable). Puis elle expira calmement, en se répétant mentalement *calme, calme, calme...*.

Finalement, elle lâcha:
-Bon, j'ai pas l'impression que c'est pas un bon jour pour moi. J'me casse.

Et elle se téléporta, laissant les deux filles à leurs occupations.

[Chess se retire du rp, vous pouvez continuer de votre côté^^]

Heu... Eya avait déjà l'air d'une hystérique, mais là, elle avait carrément l'air d'une folle hystérique. Mais quand on vient de se prendre une méga baffe, on ne rigole pas enfin!!! Sae la regardait d'un air consterné quand elle se rappela de l'existence de Chess à cause d'un horrible grincement des dents. Celle-ci avait l'air d'avoir beaucoup de mal à garder son calme, tant mieux!

-Bon, j'ai pas l'impression que c'est pas un bon jour pour moi. J'me casse.

-Ciaooooooo!

Et elle se téléporta.
C'était la dernière fois qu'elle faisait chier quelqu'un du pensionnat! Promis!
Hmm... En fait, une petite exception pour Chess serait pas mal...
Bon! Retournons à nos mouton, enfin au mouton fou-hystérique qu'était Eya. Elle l'aida à se relever, puis la cala contre un miroir.

-Bon, si tu te calmes pas tout de suite, j'appelle l'infirmière et je la laisse se débrouiller avec toi!

Elle n'était pas de très bonne humeur... Cette histoire commençait sérieusement à la gonfler.

Chess avait l'air d'avoir avalé un truc pas frais. Bon, elle ne connaissait pas le régime alimentaire du matou, mais quelque chose lui disait que ça se résumait a...hum...poiscaille, poiscaille, poiscaille, re-poiscaille, souris ('faut varier les plaisirs, un peu), encore de la poiscaille et du saumon (le saumon, c'est pas de la poiscaille, non non). Puis elle grinça des dents, manquant de la faire attaquer, lança un truc incompréhesible puisqu'elle riait encore aux éclats et se téléporta.

-Noooooooon!! Chess...reviens, hoqueta-elle entre deux rires, t'es...t'es pas drôle...

Et la rouquine la choppa, la collant à un miroir.

-Hééééééééé! J'suis pas d'ce bord-là, moi, protesta immédiatement Eya en ravalant un nouveau rire.

-Bon, si tu te calmes pas tout de suite, j'appelle l'infirmière et je la laisse se débrouiller avec toi!

Et SPLACH, douche froide verbale. Eya cessa immédiatement de rire et regarda Sae d'un air contrit, une p'tite larme bien attendrissant au coin des nyeux:

-Tu ferais pas ça? Si, tu le ferais, mais bon... pas l'infirmerie, il fait noir, il fait clair, il fait chaud, il fait froid, c'est trop sec c'est humide et ça pue! Rayez les mention inutiles! Désolée...

Bon, ok, zen... elle se retourna... et se jeta tête la première dans un miroir. Ah, ça allait mieux. Puis elle avisa le regard stupéfait de Sae.

-Heu...

Eirilys venait de croiser la chat dans les couloir. Tenant contre elle son inséparable livre des charges. Elle lanca un regard noir au felin qui n'avait pas l'air très content. Eirilys continua son chemin dans les couloirs, profitant de son itinéraire pour faire un tour a l'administration puisque son cahier commençait a être plein et qu'il était sur le point de voler en éclat. Elle attendit quelque minute durant lesquels elle regarda par fenêtre et remarqua quelque chose de bizarre... Elle s’apprêtât a s'approcher pour mieux regarder lorsque rentra la secrétaire, une renarde qui tenait sur ses deux pattes et aussi grande qu’un humain, qui lui passa le nouveau livre et prit en échange l'ancien.

"Je ne sait pas comment fait la directrice pour payer toute les réparation... Merci Eirilys, vous pouvez y aller. Mais vous devriez profiter un peu de votre temps libre au lieu de courir d'un bout a l'autre de l'etablissement, vous êtes encore jeunes et..."

A ce moment là le téléphone se mit a sonner et la secrétaire y courut pour répondre. Eirilys n'avait rien écoutée, mais avait compris qu'elle venait d’échapper a un loooong discours sur la jeunesse de la secrétaire. A ce qu'il parait c’était un vrai renard qui avait aqui les caractéristique d'un humain en entrant dans le pensionnat. Et sortant du secrétariat elle se dirigea directement vers la salle des miroirs pour vérifier si les miroirs n’étaient pas fissuré ou même cassé.
Elle posa sa main sur la poignée quand soudain un garçon passa, volant dans les airs a une vitesse hallucinante par on ne sait quel moyen (il existe tellement de pouvoirs permettant de voler, avec un peu de technique). Malheureusement, il sembla accompagné et en pleine conversation, du coup il la heurta de plein fouet. Elle se retrouva propulsée contre le mur et son nouveau cahier, lui, se retrouva a l'autre bout du couloirs.
Elle resta allongée, incapable de bouger pendant quelque minute, on lui proposa d'aller a l'infirmerie, mais elle répliqua:

"non c'est bon, l'infirmière est en congés maladie.Et puis, j'ai déjà supportée pire."

Elle accompagna tout ca d'un sourire.
Le garçon la regarda, il sembla interloqué, il se demanda sans doute comment on pouvait ne pas être un minimum alarmé quand on se faisait un magnifique plaie saignante dans le dos. Il se releva et reparti.
Eirilys récupéra son cahier et continua son chemin vers la salle des miroir. Lorsqu'elle arriva elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit cris de surprise. Elle se laissa glisser sur les genoux: Mais pourquoi les élèves ne pouvaient pas s'empêcher de tout détruire?! Elle en avait marre, il fallait sévir! Elle regarda dans la salle et vit deux personne: une rousse et une argentée. Elle ne reflachie pas et les pointa du doigts en hurlant.

"Vous deux! Vous êtes tenue pour responsable pour les dégâts de cette salles! Vous allez m'accompagner!"

Puis, se tournant vers les élèves qui étaient venue voir pourquoi tout ce vacarme, elle leur annonça.

"Et la salle des miroirs est fermé jusqu’à nouvelle ordre, annoncer ça a vos camarades! Et maintenant, déguerpisse! Le prochain que je vois dans les couloirs se prends une exclusion temporaire! Vous vous dém*rderez avec vos parents ou l’hébergement!"

Voyant que personne ne réagissait sous la surprise de cette colère, elle hurla encore plus fort!

"OUUUUUUUUUSTE!!!!!"

Lorsque les curieux furent partie elle allait se tourner vers les deux "coupable" elle se vit dans le miroir. Elle ne s’était jamais vue en colère, ces traient la surprirent la choquèrent, une seconde durant, son visage s'adoucit, mais la colère reprit le dessus. Elle s'approcha des deux élèves et continua.

"Suivez-moi dans le bureau de la directrice."

Eirilys croisa les bras et les regarda d'un oeil noir. C’était pas le moment de jouer les plus fort avec elle; Elle en avait assez des élèves qui faisaient des bêtises! Même en ville on lui avait rapporté des bêtises qu'avaient fait les élèves! Elle tapota nerveusement du pieds et des doigts sur son bras.

"A moins que ayez une explication plausible a me raconter! Mais je doute que ce que vous me racontez n'arrive de quelconque manière a vous sortir des ennui dans lesquels vous venez de vous fourrer!"

Eya s'était assommée contre un miroir et Sae la reprit par le col, la secouant comme un prunier:

-ARRÊTE TOUT DE SUITE TON CINÉMA!!!!!!!!

Raaaaaaaaaaaaaaaaaah! Elle lui en foutrait des coups dans la gueule!

-Vous deux! Vous êtes tenue pour responsable pour les dégâts de cette salles! Vous allez m'accompagner!

Une jolie blonde avait débarquer et hurler, furibarde. Eirilys. Les ennuis... Choueeeette! Elle s'égosilla une nouvelle fois:

-Et la salle des miroirs est fermé jusqu’à nouvelle ordre, annoncer ça a vos camarades! Et maintenant, déguerpisse! Le prochain que je vois dans les couloirs se prends une exclusion temporaire! Vous vous dém*rderez avec vos parents ou l’hébergement!

-OUUUUUUUUUSTE!!!!!

Wow! Elle avait du coffre la blondinette!
Tous les pensionnaires prirent leurs jambes à leur cou. Eirilys s'approcha:

-Suivez-moi dans le bureau de la directrice

Sae soupira... Pfff, encore des ennuis... Elle regarda Eya qui avait le regard vide. Elle l'appela doucement:

-Eya? Ça va mieux? On va partir avec Eirilys.

-A moins que ayez une explication plausible a me raconter! Mais je doute que ce que vous me racontez n'arrive de quelconque manière a vous sortir des ennuis dans lesquels vous venez de vous fourrer!

Sae soupira de nouveau et fit s’asseoir Eya:

-Disons qu'on est passé d'une simple intercation verbale avec Chess à une crise d'hystérie d'Eya... En gros, à nous trois on a effectivement tout pété... Pfff... Sorry! On va rendre visite à Mme. Obola alors?

Elle regarda Eya et lui lança d'un air amusé:

-T'es prête pour une semaine de corvée?

-T'es prête pour une semaine de corvée?

"Nan!"

-Oy, Bee-chan, j'suis désolée...mais allez, sois cool quoi, j'ai pas fait exprès de péter les plombs. En fait, y'a un andouille qu'a fait tomber son briquet par terre -oui, là où y'avait de la cire- et pis ça à déclanché un feu et j'ai flippé. Sae est arrivée à temps pour limiter les dégats, Dieu merci. Et si tu m'as retrouvée en train de me cogner à un miroir c'est que heu...j'ai vraiment pété un boulon à partir du moment ou elle m'a filé une baffe la Sae...mais bon, tu va pas nous convoquer chez la directrice pour heu...hem...si peu....

Elle avisa l'état de la salle et se retint pour ne pas gémir d'horreur. Dans l'état ou étaient les miroirs, le parquet et les tapis, une semaine de TIG seraient encore une punition trop douce.

-Bon, je retire ce que j'ai dit, ce n'est pas rien...mais c'aurait pu être pire, hein!