Humaine ? De nouveau ? [Sae]

Komiku ne comprenait pas. Elle ne comprenait rien. Après avoir traversé le miroir, elle s'était retrouvé avec ses grands cheveux longs, ses yeux verts étincelants, sans trace de chat sur elle. Muni de son blouson en cuir et de son short troué, elle foule le sol de ses bottes de cow-boy. Ses cheveux ramenés en une énorme queue de cheval sur le côté, s'amusait à frisé à cause de l'iode. Le vent soufflait sur son teint frêle et l'odeur du poisson pourris lui donnait des nausées.

- Bon sang, il fait froid...

Elle ramène le col de son Perfecto sur son cou et continu sa marche entre les allées de bateaux. Le crépuscule pointait son nez. Le soleil orangé daignait accorder un rayon de soleil. Cela fit sourire Komi. La jeune fille s'assit, sur un des ponts vides, à regarder le temps passé. Les vagues berçaient doucement son coeur, le soleil réchauffait sa peau frêle et le cris des mouettes lointaines l'amusait. Elle aurait voulu avoir de la compagnie. Mais tant pis. Un coup de vent fit s'envoler le chapeau qu'elle avait mis. Paniqué, elle court derrière lui comme une dératée. Etant petite, elle n'arrivait même pas à l'atteindre... Quelle idiote !

Sae soupira. Ça faisait plusieurs mois qu'elle s'était installée dans le pensionnat, mais c'était sa première sortie. Pourquoi? Eh bien ce matin, elle avait reçut une lettre de ses grands-parents japonais. Grands-parents qu'elle n'avait rencontrer seulement deux fois: à sa naissance et à la mort de sa mère. Elle avait donc été très étonnée de cette lettre, qui était écrite en japonais, langue qu'elle maîtrisait parfaitement grâce à sa mère. Elle savait ses grands-parents stricts, mais cette lettre était étonnamment émouvante... Ils lui disaient qu'ils avaient appris sa fugue et lui proposaient de venir vivre avec eux au Japon. Étrange proposition...
Elle était donc venue "renouer" avec l'ancienne elle, Michelle, et était redevenue la grande blonde souriante. Elle était assise sur le quai, les jambes aux dessus de l'eau, recevait des gouttelettes salées de temps à autre. Il faisait beau, le vent ayant chassé les quelques nuages de la veille. Elle regardait les bateaux tanguer avec les vagues, et ce simple mouvement lui rappela sa mère... Qu'est-ce qu'elle lui manquait!
Elle avait toujours la lettre à la main quand un chapeau passa devant elle, en direction de la mer. Par réflexe, elle l'attrapa et se tourna, cherchant son propriétaire. C'était une fille, petite de taille, de grands yeux verts et de longs cheveux châtains. Elle était vraiment jolie... Elle se leva, lui tendit son chapeau, et voyant là une échappatoire à sa mélancolie, elle engagea la conversation:

-Tiens, ton chapeau... Alala, ce vent! J'aime bien quand il souffle fort, mais il fait quand même bien froid...

Une grande blonde rattrapa le chapeau de Komiku. Elle se leva et lui tendit son chapeau noir. Elle le prit avec une grande prudence et agite les bras autour d'elle en courant partout.

- Paaaaaaardon pardon pardon ! Mon chapeau c'est envolé et et et...

Pas besoin de faire l'idiote devant cette dame.

-Tiens, ton chapeau... Alala, ce vent! J'aime bien quand il souffle fort, mais il fait quand même bien froid...

L'imposante jeune fille adressa un sourire à Komi. Son sourire franc, joyeux et très apaisant vint à la faire sourire en retour.

- Oui. Il va pleuvoir j'en suis sur. L'humidité est abondante, les oiseaux volent bas et les insectes rase le par terre. La chaleur commence à monter. Un énorme orage, si je puis dire.
Elle rougit. Oui, ses facultés de petit chat savait totalement la météo à prévoir. Mais si elle pouvait se taire, c'était encore mieux. Elle replace son chapeau sur sa tête et main sur les hanches, elle frappe de sa botte droite le pontons.

- Je m'appele Komiku Kikkawa ! Appelle moi simplement Komi !

- Oui. Il va pleuvoir j'en suis sur. L'humidité est abondante, les oiseaux volent bas et les insectes rase le par terre. La chaleur commence à monter. Un énorme orage, si je puis dire.

Bizarre cette fille... Mais bon, au moi elle parlait!

-Waaah! Tu t'y connais dis donc!

Elle fit une espèce de salut militaire qui gêna Sae. Elle était bien formelle la petite!

- Je m'appele Komiku Kikkawa ! Appelle moi simplement Komi !

-Heu... Moi c'est Sae... J'ai seize ans. Dis, si c'est pas indiscret, tu fais quoi sur le port, à cette période de l'année, y'a pas grand monde...

L'hiver, peu de bateaux étaient au port, et la plus part ne bougeait pas. En plus, le froid décourageait les promeneurs, alors que faisait une fille ici? Elle se rendit compte que sa question était ridicule: et elle, on pouvait aussi se le demander... Elle regarda Komi, sa tête lui disait quelque chose... Pourtant, elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur qui... Elle devait surement rêver...

-Heu... Moi c'est Sae... J'ai seize ans. Dis, si c'est pas indiscret, tu fais quoi sur le port, à cette période de l'année, y'a pas grand monde...

Komiku monta sur un de pauteaux en bois et garda l'équilibre dessus. Le chant des vagues la berçait doucement. C'est vrai. Pourquoi ici, à cette période de l'année ?

- Aucune idée. J'avais besoin de me promener un peu. Fuir les contours du Pensionnat où je suis...

Une petite boule de poil fonça droit vers Sae, ce prenant ses grandes et longues jambes. Le petit chat, sonné par le coup, secoua ses grandes oreilles. Il tourna la tête vers Komi, en miaulant. Elle le prit dans ses bras. Ce gros pachiderme était d'un roux éclatant. Si son pouvoir s'arrêtait à l'exterieur du pensionnat, les vrais mammifères aux moustaches savaient bien la reconnaitre !

- Aucune idée. J'avais besoin de me promener un peu. Fuir les contours du Pensionnat où je suis...

Un pensionnat? LE pensionnat? Elle n'eut pas le temps de répondre...
Un truc mou et dur à la fois fonça dans ses jambes. De surprise, Sae fit un petit bond sur le côté, et entendit un miaulement malheureux. Elle se tourna vers la source de ce petit cris et vit un petit chat roux, qui devait être sonné par le choc. Komi se pencha vers lui et le prit dans ses bras. Sae la regarda avec envie: elle avait toujours adoré les chats! Elle pensa à sa petite Mimi qu'elle avait dut laisser en même temps que son père...
Elle siffla admirativement:

-Dis donc! T'as un vrai filing avec les animaux! On aurait dit qu'il te parlait!

Sae se tut, pensive. Puis fronça les sourcils en repensant à ce qu'avait dit Komiku:

-Un pensionnat? Le pensionnat miroir? Il n'y en a qu'un dans la région...

-Dis donc! T'as un vrai filing avec les animaux! On aurait dit qu'il te parlait!

Komiku devait-elle tout dire à Sae. Non. Son identité de Chat devait rester secrète. Elle relâcha le minou et il partit en miaulant. Elle comprit qu'il allait en rameuter d'autre.

- Oui, ça, c'est pas faux.

Elle regarda Sae, qui était pensive. Sous la brise, ses cheveux se secouaient de temps en temps par une bourrasque.

-Un pensionnat? Le pensionnat miroir? Il n'y en a qu'un dans la région...

Komi mit son index sur le menton.

- Oui, je crois que c'est bien son nom. Pensionnat Miroir. Pourquoi ? Tu le connais ?

D'un coup, la vérité frappa la jeune fille de plein fouet, comme un gros train dans la figure. MAIS OUI ! Elle devait surement venir de ce pensionnat ou bien... Ou bien elle décidait de découvrir le terrible secret de cette école. De son air hautain d'avant, elle bombe son torse, relevant son menton bien haut.

- Tu es bien curieuse.

- Oui, je crois que c'est bien son nom. Pensionnat Miroir. Pourquoi ? Tu le connais ?

Komi réfléchit puis prit un air supérieur qui eut seul effet d'énerver Sae au plus haut point. Pfff...

- Tu es bien curieuse.

"Et alors" avait-elle envie de répondre, elle était pas une peu chiante la petite? Elle prit un air renfrogné et répondit d'une voix glaciale:

-Ben, j'y suis aussi! (elle changea de ton) du clan Lainnya, et toi? (elle ricana) si c'est pas trop indiscret...

Le petit chat revint et se frotta affectueusement aux jambes de Komi, il s'approcha de Sae, qui, à son tours le prit dans ses bras. Il s'y blottit, et Sae, heureuse comme une gamine se mit à lui gratouiller le ventre.

-Rooooh! T'es trop mignon toi! T'as l'air d'aimer ça les papouilles, hein? Hein, petit chat?

Et elle continua jusqu'à ce qu'elle se rappelle l’existence de Komiku. Elle la regarda et rougit.

- Ben, j'y suis aussi! Du clan Lainnya, et toi? si c'est pas trop indiscret...

Le chaton revint contre Komiku puis s'approcha de Sae. La boule de poil se prit d'affection pour la jeune fille au cheveux blonds. Komiku se détendit et elle scana Sae d'un regard bienveillant. Elle saute de pilier en pilier, gardant son équilibre.

- Rooooh! T'es trop mignon toi! T'as l'air d'aimer ça les papouilles, hein? Hein, petit chat?

Le petit chat la regarda d'un air de dire "Bah oui j'aime ça, normal on me fais pas des calins tout les jours !" D'un air amusé, Komi regarda Sae rougir.

- Clan Heyvan. Je suis comme la boule de poil.

Les pieds de Komiku retouche le sol dans une grâce féline et s'avance vers Sae. Elle poste son regard dans le siens et lui souris avec une touche de malice.

- C'est quoi ton truc à toi ?

- Clan Heyvan. Je suis comme la boule de poil.

Un chat? Komi était un chat? Tiens, Chess n'était pas la seule...

- C'est quoi ton truc à toi ?

-Mon pouvoir? Je peux, disons, influencer les éléments...

Elle regarda le chat qui ronronnait dans ses bras, puis Komi. Comment était-elle dans le pensionnat? Elle tenta de l'imaginé... Elle se représenta une Chess avec la tête de Komi, puis une boule de poile roux comme le petit chat avec quatre pattes et une petite tête semblable à celle de Komi. Cette image la fit rire et elle pouffa, effrayant le chat qui lui planta ses griffe dans son épaule. Elle poussa un petit cris de douleur et fit descendre doucement le chat à terre. Elle regarda Komiku:

-Moi, je sais vraiment pas faire avec les animaux, je suis toujours maladroite avec eux... Je les aime et ils me font peur à la fois...

Elle se tut. Ce qu'elle disait était vraiment ridicule!

- Mon pouvoir? Je peux, disons, influencer les éléments...

Komiku se réjouissait. Contrôler les éléments c'était plutôt très sympa !

- Tu me montreras j'espère.

La jeune fille dévisagea pendant un très long moment Komi. Ce qui mit cette dernière très mal à l'aise... Elle avait l'impression d'avoir un bouton en plein sur la figure... Elle passa sa main dans sa queue de cheval, démélant au passage quelques noeuds superflues. Sae ce mit à pouffer d'un coup. Komiku, l'air blasé, fit une petite moue à la fois contrarié et amusé. Le visage de Sae était très mignon quand elle souriait ! Le petit chat, appeuré par les soubresseaut de le fille, lui mordit l'épaule. Son petit cris de douleur crispa Komiku. Sae reposa le petit minou à terre.

-Moi, je sais vraiment pas faire avec les animaux, je suis toujours maladroite avec eux... Je les aime et ils me font peur à la fois...

Komiku s'accroupis à terre et caressa la boule de poil.

- Ne t'en fais pas, ce sont plutôt eux qui ont peur. Un animal n'est pas une propriété, il est libre de faire ses propres choix.

La jeune fille souffla sur le museau du chaton roux pour qu'il apprenne les bonnes manières. Comme ne pas mordre, par exemple. Vexé, il éternua. Komi le pris par la peau du cou et le souleva, montrant la tête à Sae du chat.

- Excuse toi, sale félin.

Il leva la patte de miaula gentiment. Komiku préfèrai ça. Elle le reposa doucement à terre et il se frotta contre ses jambes.

- C'est un garnement. Ne fais pas attention.

Elle devait paraitre bizarre, mais c'était au dessus de ses forces... Elle ne contrôlait pas.

- Ne t'en fais pas, ce sont plutôt eux qui ont peur. Un animal n'est pas une propriété, il est libre de faire ses propres choix.

Ben peut-être, mais en attendant, le petit chat l'avait quand même fait mal! Komiku souffla sur le chat, qui éternua en retour, elle le prit par la peau du coup, et Sae eut mal pour lui.

- Excuse toi, sale félin.

Le chat leva la patte comme pour s'excuser, et poussa un petit miaulement. Sae ouvrit de grands yeux: mais elle leur parlait vraiment?!

- C'est un garnement. Ne fais pas attention.

- Ben il a juste eut une réaction normale, je lui ai fait peur... Le pauvre, il n'est pas habitué...

Elle le caressa encore, il n'avait pas l'air d'en vouloir ni à Komi, ni à elle-même... Il était trop chou!

- Ben il a juste eut une réaction normale, je lui ai fait peur... Le pauvre, il n'est pas habitué...

Komiku caressa le pelage doux et flamboyant du minou.

- Je crois surtout qu'il cherche une famille. Quelqu'un pour s'occuper de lui.

Son père étant vétérinaire, Komiku avait vécu avec les animaux durant toute son enfance. Le pauvre chaton étant maigre et minuscule, sa mère avait du l'abandonner ou ses frères en soeurs avaient du le rejeter tellement il était petit. Quelques gouttes tomba sur le pontons en bois. Replaçant son chapeau sur sa tête, elle porta le minou contre elle.

- Il a l'air de beaucoup aimer. Tu ne pourrais pas t'en occuper un petit temps ? On dirait qu'il s'est attaché à toi...

Le pluie commença se faire de plus en plus forte. Laisser ce chaton serait un crime contre nature...

- Je crois surtout qu'il cherche une famille. Quelqu'un pour s'occuper de lui.

Ce chat avait plutôt l'air sauvage...

- Il a l'air de beaucoup aimer. Tu ne pourrais pas t'en occuper un petit temps ? On dirait qu'il s'est attaché à toi...

-Aha... Hmm... C'est interdit dans le pensionnat... En plus, je pense pas qu'il serait très à l'aise enfermé...

Il pleuvait vraiment fort... ça la rendait triste de le laisser là, mais ce ne devait pas être la première fois qu'il était piégé par la pluie... Il s'échappa des bras de Komi, pour aller se faufiler dans les caisses pas loin. Rassurée, Sae put se concentrer à nouveau sur Komi, qui lui rappelait de plus en plus quelque chose... Mais quoi? Ou qui? Elle soupira. Habituellement, Sae avait une excellente mémoire visuelle; pourtant, elle avait comme un blanc lorsqu'elle regardait Komi... Énervée et frustrée, elle s’empêcha d'y penser.

-Tu sais, je suis super contente de rencontrer une pensionnaire dehors... En plus, c'est ma première sortie!

Elle parlait encore lorsqu'un bruit terrifiant retentit, la faisant sursauter et lui hérissant les cheveux.

-C'é... C'était quoi ça?!

[DÉBROUILLE TOI!!! XD]

- Aha... Hmm... C'est interdit dans le pensionnat... En plus, je pense pas qu'il serait très à l'aise enfermé...

Le chat s'échappa des bras de Komiku et s'enfuyait entre des caisses. Il voulait surement se protéger de la pluie battante. Le ponton était devenu glissant, et aucun endroit n'était assez à l'abris pour deux personnes.

- Tu sais, je suis super contente de rencontrer une pensionnaire dehors... En plus, c'est ma première sortie!

- Moi aussi. Ca me fait du bien de me revoir, moi même, je veux dire. Et je suis heureuse de te rencontrer aussi, c'est pas souvent qu'on rencontre quelqu'un hors du pensionnat pour la première fois je suppose...

Elle lui souria d'un sourire franc qui ce voulait confiant. Komiku sursauta au bruit sourd et sec d'un objet qui tombait d'un coup. Le vent lui paraissait bien fort aujourd'hui... OH MERDE !

- EH CHI*Z ! Le vent est trop fort ! Va y avoir des vagues aussi grandes qu'une maison ! Et on est sur le passage des bateaux ! Nous sommes dans une GROSSE BOUZE DE VACHE LA !

Le courant était bien fort et la mer se retirai très très très vite... Il fallait s'en aller ou bien se cacher le plus vite possible... Que faire ?! Komi prit la main de Sae pour monter sur un des bateaux. Tant pis si elles étaient vue ! Il fallait mieux penser à leur sécurité !

- EH CHI*Z ! Le vent est trop fort ! Va y avoir des vagues aussi grandes qu'une maison ! Et on est sur le passage des bateaux ! Nous sommes dans une GROSSE BOUZE DE VACHE LA !

Hein? Tsunami? Elle voyait que la mer s'agitait, et les vagues étaient de plus en plus fortes. Pétrifiée, Sae était plantée sur le ponton, immobile. Tout à coup, Komi ,lui attrapa la main et la tira en avant. Sae hoqueta de peur devant la grosse vague qui s'avançait au loin, et suivit Komi en courant. Celle-ci les amena sur un gros bateau, un énorme voilier privé, très prétentieux. Ce bateau devait être résistant, il survivrait à la vague... Du moins Sae l’espérait. Une fois sur le pont qui tanguait affreusement avec les grosses vagues. Le mur d'eau n'était plus loin, et Sae, dans une montée d'adrénaline, se jeta sur l'entrée de la cabine. Comme il fallait s'y attendre, celle-ci était verrouillée. Ne sachant plus que faire, Sae commença à frapper la porte de toute ses forces, mais une grosse vague déferla sur le pont et elle tomba à la renverse, plaquée au sol. A ce moment, elle vit dans la corde enroulée sur le winch un petit trousseau de clefs. N'y croyant pas ses yeux, elle l'attrapa fiévreusement et se rua de nouveau vers la porte. Mais ses mouvements rendus fébriles par la panique, elle eut du mal à introduire la clef dans la serrure et à la tourner. Mai quand le déclic tant attendu fit entendre, et attrapa vivement le bras de Komi pour la tirer violemment à l'intérieur de la cabine. Elle se tourna pour refermer la porte, mais une vague déferla à l'intérieur de la cabine, et la trempa jusqu'aux os. Elle réussi néanmoins à fermer cette foutue porte pour de bon.
Soulagée, elle se retourna vers la cabine et ouvrit de grands yeux: elle n'avait jamais vu de voilier aussi luxueux à l'intérieur...

-Wow... Jackpot!!

-Wow... Jackpot!!

Komiku se releva difficilement. Sae l'avait envoyé dans la cabine et une vague avait déferlé dans la pièce, ne laissant pas trop de dégâts. Elle inspecta l'interieur luxueux. Personne n'était là, heureusement. Elle avait trouvé la clé à temps, et Komi avait bien cru mourir. Elle s'installa sur un des canapés en velour rouge et en dorure dorée. Elle souffla un bon coup en enlevant son chapeau. Elles ne devraient pas faire trop de pagaille ici...

- On a eu beaucoup de chance...

Les vagues frappaient la coque du bateau avec rage. Tout tanguait et les nausées se feront bientôt sentir dans ce duo Sae-Komiku. Le chauffage était activé et une douce chaleur les confinait à l'interieur.

- Et sinon Sae-Sauveuse, d'où tu viens ?

La jeune fille aux cheveux châtains alla se servir dans le mini-frigo un verre d'eau bien mérité. L'eau de mer, c'est pas très bon...

- On a eu beaucoup de chance...

-J'avoue que pour le coup, on aurait très bien put finir à l'eau... Et ne surement pas en sortir...

Le bateau tanguait doucement, mais grâce à son énorme taille, ça ne se sentait qu'à peine. Tout était allumé. Les lumières, le chauffage... Sae s'avança vers l'énorme frigo et l'ouvrit. Il était remplit de nourriture et d'eau. Ce voilier allait donc bientôt servir...

-Les propriétaires voulaient apparemment prendre la mer aujourd'hui... Ou demain! En tout cas, c'est raté et tant que la tempête ne se calmera pas, aucune chance qu'ils ne débarquent. Tant mieux! Enjoy it!

Sae était toute contente. Elles avaient à elle deux un énorme bateau luxueux et pouvaient en profiter comme elles le voulaient... Komolu l'avait aussi compris car elle se servit un verre d'eau dans le mini bar à côté des canapé.

- Et sinon Sae-Sauveuse, d'où tu viens ?

-Moi? Je viens... De pas très loin à vrai dire, mon père vit à deux heures de bus d'ici! Et toi?

Elle se sentait un peu bête. Ce n'était surement pas la réponse qu'attendait Komi, qui devait se contre-ficher de savoir qu'avant elle habitait pas loin... Sae sourit de sa propre bêtise et se servit à son tour de l'eau dans le mini bar.

-Moi? Je viens... De pas très loin à vrai dire, mon père vit à deux heures de bus d'ici! Et toi?

Komi baissa sa tête. Elle aimait la franchise de Sae. Vraiment.

- De loin, je vagabonde de pensionnat en pensionnat. Mais celui là est très différent...

Komi lui souria. Elle finit la boisson, regardant pas la grande baie vitrée.

- Je t'aime Sae, tu es simple. Et ça me plait énormément.

- De loin, je vagabonde de pensionnat en pensionnat. Mais celui là est très différent...

La phrase de la jeune fille la fit sourire et elle se mit à fredonner la chanson des demoiselles de Rochefort "nous voyageons de ville en ville, nous butinons de coeur en coeur..." .

- Je t'aime Sae, tu es simple. Et ça me plait énormément.

La rousse la regarda avec des yeux ronds: "je t'aime"?! Ben dis donc, elle était directe! Elle sourit:

-Toi aussi tu me plais bien, la vagabonde!

Elle pensa que la conversation prenait une tournure un peu bizarre... Elle eut un petit gloussement.
Komi était un peu étrange, et c'était vrai qu'elle lui plaisait bien, elle comptait bien s'en faire une amie...
Elle recommença à chantonner la chanson. Quant Sae avait un air en tête, elle ne pouvait pas s'arrêter de le chanter...

-Et si on explorait un peu ce bateau qui nous a gentiment accueillies? Parce qu'à mon avis, on a pas mal de temps avant que la mer se calme...