Pensionnat Miroir
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 Découvre toi. [Libre]

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Komiku Kikkawa

Komiku Kikkawa


Messages : 74
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MessageSujet: Découvre toi. [Libre]   Découvre toi. [Libre] Icon_minitimeDim 19 Fév - 12:28

Komiku arrivait sur ce grand toit. Le vent soufflait dans ses cheveux. Elle n’avait rien à faire, à part ressasser le passé. Ces fantômes la hantaient, depuis quelques temps. Elle regrettait ses actes, ses dires, ses gestes. Elle repensait à son parfum, embrun embaumant chaque pièce. Ses cheveux tellement longs qu’ils ne faisaient que flotter, quand elle marchait. Son rire, si féminin quand elle parlait. Ses robes, ses jupes, ses hauts, ses chaussures… Préoccupation du soir, avant de dormir. Komi regrettait. Elle regrettait d’être venue au monde. D’avoir causé tant de peine à son père, sa mère et son frère. Tout lui manquait. Tout lui manquait trop. Elle ne savait pas comment allait son ancien petit ami, son ex meilleure ami, qu’elle haïssait, et même pas son chat… De son poing si petit, si fragile, elle frappait le grillage violemment. Pourquoi ? Pourquoi avoir tout gâché ?! Elle tournait en rond, profitant de cet air si pur. Ses oreilles bougeaient, au rythme du vent, attiré par les bruits des champs, du pensionnat, et du ciel. La jeune fille marchait sur les dalles, fermant ses grands yeux bleus profonds. Ses cheveux ramenés sur une queue de cheval sur le côté se balançaient doucement. Son visage s’appliqua contre une paroi du grillage et sa main s’y accrocha violemment.

« Kisetsu kurikaesu tabi
Hotsureteku kizuna wo
Tsuyoku, tsuyoku daki shimete
Nakusanuyou

Kakaeta kotoba no omotasani
Ugoke nakunatte
Tada atatakana yume ni oboreteta
Kizukeba kimi wo miushinai

Tabane daki shimeteta sugata wo
Yaoragani chirashite akaku
Itai hodoni sore wa yakitsuite

Hirari hirari hirari

Sora e umi e dokoka tooku e
Kimi e hitohira demo todoku youni
Tsumugu kizuna no sono iro ga

Hirarira hirarirari

Itsuka kasureteiku omoi wa
Chira sareta setsuna ni saite
Kuchiruto shitte nao azayaka ni

Hirari hirari hirari

Nido to tsugerarenai kotoba mo
Kimi e saigo kurai todoku youni
Sotto ame noyouni furu koe

Hirarira hirarirari
»


Le long de ses joues, voulaient couler des larmes blanches. Mais elle avait trop pleuré. Elle avait trop pensé. Elle avait trop ressassé. Et elle commençait à saturer. Comment ? Comment retrouver des personnes comme celle-ci, quand on les a trahit ? Quand on sait que si on se retourne, presque aucune personne ne sera là ? Elle voudrait quelqu’un pour la soutenir. Pour lui dire « Komi, ça iras ! Si je suis là, tout iras bien, je te le promets. Parce que, je t’aime, je t’aime très fort. »

Un rêve éphémère, s’envole au loin, laissant sa pauvre mère, indécise de son sort…
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