Un retour poussiéreux [pv: Eirilys, Eya]

[Elles viennent d'ici: Tansa to no deai ]

Chess poussa un gros, un énorme, un gigantesque soupir, pendant que l'infirmière lui enroulait un bandage autour du bras.

-Hé, m'dame, c'est bon hein, c'est juste une égratignure, lâcha-t-elle nonchalament.

-Une égratignure? Tu plaisantes! Si tu ne te soignes pas tu vas garder des cicatrices, imbécile, la répimanda l'infirmière en nouant la bande.

La jeune fille libéra son bras et renifla. Cicatrice ou pas, elle n'en avait vraiment rien à cirer. Elle jeta un oeil vers les lits de l'infirmerie, où étaient allongées blondie et l'albinos. Elles n'avaient pas l'air très fraîches, mais elles avaient tout de même meilleure mine qu'il y a une demi-heure.

-Hé, m'dame l'infirmière, tu sais quand elles vont se réveiller?

-Ca ne devrait pas tarder. Sois un peu patiente.

-Nan j'ai pas envie d'être patiente, grogna Chess en agitant la queue.

Elle s'était trimballé les deux filles dans les couloirs, toiles d'araignées et poussière comprises, elle avait presque défoncé la porte de l'infirmerie (ben oui quand on a des griffes-katanas...), fait une peur bleue à l'infirmière et pour couronner le tout, elle s'était entaillé le bras dans les cachots -sans savoir comment-.
Donc non, elle n'était pas vraiment d'humeur patiente.

Eya se sentait comme une merde (bonjour, je suis excément contente de vous faire part de mon humour de merde ^^). Vraiment! Et encore, même une déjection serais certainement plus en forme qu'elle!

Récapépitulons: Bee-chan -andouille!!!!- leur avait ouvert un portail avec plein d'insectes dedans -beurk!!-, Chess avait paniqué, ce qui était compréhensible, et avait, en plus d'attaqué, hurlé. Résultat des courses, "Banshee", saturée de sons à ne plus avoir d'autres options, avait attaqué à son tour. Après, c'était flou...juste la sensation que quelque chose de griffu -elle était sure et certaine qu'elle avait été lacérée au niveau du dos, ça avait piqué un peu- la trimbalait avant de casser un truc qui devait être une porte. Puis quelqu'un qui sentait un peu les médicaments l'avait déposé sur un machin mou et doux. Puis plus rien. Néan. Noir. Votre correspondant n'est pas disponible pour le moment, veuillez rappeler ultérieurement.

Bon, elle récupérait assez vite, la preuve: elle arrivait à entendre ce qu'on disait...mais pas à comprendre (ou est barrée cette foutue notice? Hello! Vous avez pas vu la notice d'utilisation de mon cerveau?). Bon, ça allait revenir...un peu de patience.

*Naaaaaaaaan, dormiiiiir*, pensait Eirlys en entendant un lointain murmure.
Elle était en train de rêvée d'un merveilleux mondes ou il n'y avait aucune dette envers une veille folle, pas de parents tortionnaires, pas de frères ou sœur mort, ni de chat-katana ou encore de nana au cheveux argentée...
Bref. Le monde parfait, quoi! D'ailleurs elle ne voyait même pas pourquoi elle pensait a un chat argenté ou a des cheveux argentée puisque ca n'existait pas, la magie n'existe que dans les contes, dans les roman.
C’était tellement bien! Mais quelque chose clochait: sans être ,une tortionnaire, sans montrer une once de haine, montrant toujours un visage radieux, sa mère lui semblait presque étrangère. Peut-être était-ce parce qu'elle n'avait jamais connue de mère gentil, dans le fond. Les seule fois ou elle avait été "comme une mère" c’était en présence de leurs père, et encore, c’était avec une épée de Damoclès au dessus d'eux. Le moindre faux pas et ils subissaient toute la rage de leur génitrice.
Mais son temps de réflexion avait été long, et entre temps, toute la beauté avait disparu. C’était sombre, désagréable, elle se croyait dans un enfer froid...
Là-bas! Elle venait de voir une figure connue! Une ombre blanche qui avait disparu derrière quelque chose. Non, elle était derrière elle. Non, a coté, devant, au dessus... PARTOUT!
Elle sentait un murmure, froid et glacée lui glisser le long du visage, une voix faussement mielleuse. Lui rappelant tout ce qu'elle ne voulait plus savoir. Eirilys se tourna vers le voix: rien. Le souffle reprit de l'autre côté, comme si rien ne s’était produit, comme si Eirilys était restée sans bougée. Elle continua a parler des souvenir douloureux, comme si elle ne connaissait que ça. Puis la voix disparu au loin, vers un endroit, qu'Eirilys était sure de pouvoirs atteindre dans cette contrée. Elle essayait de l’écouter et de la suivre. Elle traversait un dessert maudit, ou des... Choses autrefois humaine essayait d’échapper aux pires tortures. Eirilys n'avait plus aucun doutes... Elle était en enfer. Et la voix lui disait "sais-tu réellement jusqu'où peut mener une porte?"; Eirilys crut comprendre immédiate et fut prise de panique. Elle se réveilla en plein milieux d'une salle blanche. Ne sachant ce qu'elle faisait là, si elle était encore en plein rêve, ou dans le monde réelle.
Elle vit Chess et Eya, mais ne pensait qu'a une chose:
Etaient-elles réelle ou...

Chess sautilla jusqu'au lit d'Eirilys dans un bruit de grelots et se mit à la secouer comme un prunier en lui hurlant dans les oreilles:
-NAN MAIS T'ES COMPLETEMENT TIMBREE!!! CA VA PAS DE PRECIPITER LES GENS DANS DES DIMENSIONS PLEINES DE BESTIOLES?!!

L'infirmière s'avança et se mit à la gronder:
-Si tu ne baisses pas le ton, tu sors, jeune fille! Et je te rappelle que ton amie vient juste de se réveiller, un peu de délicatesse!

-Délicatesse de rien du tout, rétorqua la féline, d'un ton insolent.

Elle avait une envie folle d'arracher la tête de cette infirmière et de blondie...
Histoire de ne plus subir soit des engueulades quasi-journalières, soit les bêtises d'une poupée barbie totalement givrée (encore la faute de Camus ça lol).

La jeune fille avisa Eya qui semblait se réveiller -quoique avec un gueule pareille, difficile de le savoir- et alla s'accroupir près de son lit en se passant la patte sur le nez.
-Alors? Ca va mieux le nez et les oreilles?

Il fallait dire que l'argentée avait saigné des oreilles et du nez, Chess avait crut un instant qu'elle avait eu une commotion cérébrale...pas classe.

Gling gling gling...gling gling gling...Eya aimait bien ce son...gling gling gling...répétitif à souhait et pas dangereux pour deux sous...gling gling gling...

-NAN MAIS T'ES COMPLETEMENT TIMBREE!!! CA VA PAS DE PRECIPITER LES GENS DANS DES DIMENSIONS PLEINES DE BESTIOLES?!!

-Meugghneueuhhh, protesta mollement Eya tandis qu'une dame invectivait le chat avec virulence.

Non mais c'était pas vrai! Mais elle ne pouvait jamais comater tranquille ici, ou quoi? Déjà que tous les matins, elle était réveillé par la bombe atomique qui lui servait de réveil -lequel valsait invariablement contre le mur d'en face, à tel point que la directrice l'avait obligée à réparer l'énorme trou qu'elle avait fait dans ledit mur- alors maintenant qu'elle était passée près de la mort, il fallait qu'on la réveille?

Mince à la fin! Tous le monde il était méchant avec lui!

Elle se redressa donc, agacée, le cheveux en pétard, la gorge séche et la bouche pâteuse.

-Alors? Ca va mieux le nez et les oreilles?

-Nyeu?

Elle battit des paupières, puis se frotta les yeux, mal réveillée avant de balbutier à une Chess agenouillée au pied du lit:

-Nh? 'Lya, c'est déjà l'matin?

Puis elle retomba sur la literie et se cacha la tête sous l'oreiller avant de gémir:

-Veupasmelever...dodo...

Manquait plus que le pouce dans la bouche et on y était...

Eirilys savait qu'on l’engueulait, mais n'y faisait pas attention. C’était définitivement la réalité.
Mais ce n’était pas le plus important.
Elle venait d'entendre la possible solution a tout ses problème. Elle regarda ses main et réfléchit, *Savoir jusqu'où peut mener une porte?* Non... Elle n'avait absolument pas réfléchit a toute les possibilité que pouvait offrir une porte... Ces portes...
Un sourire mauvais lui parcourut le visage. Il y avait énormément de choses qu'elle ne savait pas faire avec ces portes... Peut-être en ouvrir plusieurs? Re-trouver des mondes déjà ouvert? Bannir des gens dans d'autre mondes... Ou encore provoquer des blessures!
A chaque choses pensée, elle chuchotait un moyen de réaliser ces exploit... Et... Et si... Et si elle brisait la frontière ultime?! La frontière qui fessait souffrir les gens? Cette fois c’était presque un sourire de folle qui éclairait son visage.
Elle se leva, enfila ses chaussures, et voulut sortir. Mais l'infirmière le retint lui disant qu'elle n'avait pas encore tout analyser.
Eirilys la regarda froidement. Elle ne se laisserait pas arrêter par une infirmière! Elle voulait se rendre dans sa chambre et essayer de mener ses portes plus loin... Elle fit apparaitre une porte au plafond et la fit lentement descendre vers la tête de l'infirmière.
Une porte... Vers le vide. Elle arrêta la porte au coup de la femme, et la regarda. Combien de temps prendrait-elle avant de devenir inconsciente? Un sourire lui fendit le visage.
Son sourire aurait presque put sembler innocent si la lueur dans ses yeux ne ressemblait pas tant a ceux du bourreau qui aimait son travail.

Chess regarda Eirilys avec le sentiment de se trouver dans un mauvais film de science-fiction. Elle resta là un moment, fixant d'un air bovin la pauvre infirmière qui s'étouffait, la tête dans une espèce de porte qui aurait ravi les fans de Stargate.

Puis elle secoua les oreilles, attrappa blondie par le dos de son vêtement, et finit par la suspendre tête en bas, la tenant par les chevilles, sans tenir compte d'éventuelles imprécations:
-Bon! Maintenant t'arrêtes ton cirque! Et laisse cette pauvre infirmière tranquille elle ne t'as rien fait!

Et de la laisser tomber la tête la première sur le carrelage, et de tirer la pauvre femme de ce piège, pour la balancer sur un des lits.

Il y avait comme un tintement. C'était étrange. Comme un vrombissement. Peut-être son cerveau qui se remettait en marche, qui savait? Enfin, il n'était absolument pas prouvé qu'elle aie un cerveau, mais bon...

Soudain, quelque chose la percuta violement et elle bondit au plafond en poussant un hurlement de chat hystérique qui vient de se recevoir un sceau d'eau glacée sur la tête.

-NANMESAVAPALATÊTE? KIKIMABALACECETRUCLA?, hurla-elle en s'accrochant à un rideau, effrayée.

Ca, pour un réveil, c'était un réveil! Pire que ce fichu réveil matin que le dirlo lui imposait. Elle s'accrochait à son rideau en jetant des regard affolés en bas. Qu'est-ce que Kitten fichait à lui balancer l'autre madame dans le pif? Elle n'allait pas bien, non? Et Eirilys qui jouait les carpettes sur le sol...
Eya se sentit lentement basculer dans la 14 éme dimension.
Fichue notice!

Elle se releva et toisa Chess du regard. Elle regarda l'infirmière... Elle était peut-être allée, un peu trop loin. Puis elle remarqua que c’était Eya qui se trouvait en dessous. Elle ouvrit une porte sous l'infirmière, et au dessus d'un lit libre pour l'y faire attire. Elle était lente dans ses gestes, elle avait pas envie de trop s’énerver pour rien, même si c’était tentant. Quelque part, elle se demandait quand même un peu ce qu'elle foutait... Elle devait y aller...
Elle s'approcha du chat et l'examina en souriant:

"T'aime bien sauver les gens... Hein? Mais a chaque fois que tu pense faire une bonne action, tu ne fait qu'empirer les chose!!"

Elle avait hurler les trois dernier mots! Elle se tourna, regarda Eya, lui lanca un simple salut de surface et se dirigea vers la porte.

"Évitez de vous faire prendre maintenant, l'infirmière est trop sonné pour qu'on la prenne au sérieux et si quelqu'un passe par là et vous vois avec elle dans cet état vous risquez gros."

Elle avança rapidement dans les couloirs, bousculant au passage la moitie des personnes sur son chemin. Elle voulais se reposer et réfléchir a se qu'elle avait entendue tout a l'heure. Cette phrase la tracassait.

"T'aime bien sauver les gens... Hein? Mais a chaque fois que tu pense faire une bonne action, tu ne fait qu'empirer les chose!!"

-Nan c'et juste que j'en ai marre de supporter les conneries de deux folles-dingues arrivées en retard à la distribution des cerveaux, ronchonna Chess, pas impressionnée pour deux ronds.

"Évitez de vous faire prendre maintenant, l'infirmière est trop sonné pour qu'on la prenne au sérieux et si quelqu'un passe par là et vous vois avec elle dans cet état vous risquez gros."

-Personellement j'en ai rien à faire, mais comme j'ai pas que ça à fiche que de rester dans une infirmerie qui pue les médocs, je crois que je vais me casser, déclara la féline.

Elle adressa un signe de la mai...hrrmm la patte à Eya et sortit par la porte défoncée en lui envoyant une grimace comique.

[très court mais j'avais plus d'inspi désolée^^ Chess se retirant du rp, il ne reste plus que ta réponse, Eya, pour locker^^]

Mais bon sang de *biip* de *biip*! Mais elles avaient pétés un boulon, les deux ennemies naturelles ou quoi? Entre l'une qui voulait trucider l'infirmière, qui menaçait Chess et qui se barrait sans un regard en arrière et l'autre qui les traitait -Eirilys et elle- de débiles avant de partir...

-OY! KITTEN!!!

Elle se jeta hors de l'infirmerie à la suite de Chess, se planta devant elle:

-Juste une chose...surveille tes arrières, avec ce genre de fille, faut se méfier...enfin, j'ai pas de conseil à te donner, fait comme tu le sens...mais sois prudente, ok?

Puis elle se frotta nerveusement la nuque et décida que son séjour dans le champ de vision de Chess n'avait que trop duré et elle partit en courant, l'envie furieuse de se jeter dans son lit pour dormir de tout son saoul chevillée au corps. Tant pis pour Bee-chan et Miss coup de foudre.
Roupiller et oublier cette sale journée...
Et prier pour ne pas retombers sur une des deux avant un bon mois.