Perdue ans le dedale des couloirs

-...Et donc je te dit moi(tais toiiiiiiiii) ...quand même (pitié!) ...aujourd'hui (tuez moiiii)...manger(MANGER?! Où ça?)...les garçons (Beurk)...cours d'histoire(Mais tu va la fermer, oui?)...

Eya dissimulait tant bien que mal son exaspération croissante. Une heure qu'elle écoutait le bla-bla inintéressant d'une de ses camarades de classe qui pensait qu'elles étaient amies juste parce que notre Banshee nationnale l'avait aidé à un exo de biologie -c'est toujours amusant les cours sur la reproduction, surtout à réexpliquer à une débile- et s'était mis dans la tête de la suivre partout. Oui. Sauf que Eya était en train de saturer mais "grave", comme le disaient si bien les petites frappes de banlieue.

"Ne pas l'aggresser, ne pas l'agresser...NE L'AGRESSE PAS, NOM DE DIEU" , tenta-elle de se persuader mentalement.

Finalement, la jeune femme décida d'agir.

-Bon, je vais te laisser, j'ai mon capharnaüm à ranger.

-Je peux t'aider, si tu le souhaite. (AH NON!)

-Non merci, j'aimerais éviter un accident, grogna Eya en fronçant les sourcils.

-D'accord. Hé bien à tout à l'heure, en cours, conclut son cauchemar en se dirigeant vers la cafétéria.

"C'est ça. Bon débarras", pensa l'argentée, peu améne.

Elle se dirigea avec satisfaction vers la bibliothèque -le seul coin calme de tout le pensionnat- avec la ferme intention d'y passer les prochaines 24 heures, histoire que l'autre pot de glue l'oublie. Soudain, elle entendit un bruit de cavalcade dans son dos, puis quelque chose la bouscula violement, l'envoyant faire plus ample connaissance avec le sol. Elle poussa une série de jurons en russe avec de repousser violement son agresseur...qui était une jeune fille accompagnée d'un...un truc qui ressemblait à un lapin mort-vivant effectuant une petite danse de la puce sur le dos de son alter-ego (bah oui, une fille à oreilles de lapins avec un lapin, ça paraissait assez logique...).

-Bon sang, mais tu peux pas faire gaffe? Il est pas assez grand le couloir?, cria Eya en se massant le dos avec une mauvaise foi totale -son dos était totalement désensibilisé, alors....

Mais, puisqu'elle était dans un jours de grande bonté, elle se releva d'un bond et redressa la fille toujours étalée en mode carpette sur le sol.

-Regarde devant toi, la prochaine fois! D'façon, on n'cours pas dans les couloirs!, asséna-elle avec un grand sourire sadique.

-Bon sang, mais tu peux pas faire gaffe? Il est pas assez grand le couloir?

Keira cru qu'elle s'était assourdie avec le choc tellement cette remarque lui paraissait aiguë. Apres un petit temps de compréhension durant lequel elle regarda la fille comme demeurée elle voulue lui répondre mais prises par sa timidité maladive ne put que balbutier:

"Mais ... C'est que ... enfin ... mais..."

Et ferma sa gueule pour ne pas paraitre trop débile.C'est vrai qu'elle se sentait débile de s’être fait un auto crochepatte mais elle l'assumait ... a sa façon.Soudain l'autre crieuse de foire la releva si brusquement qu'elle aurait bien pue lui déboiter le bras que personne n'en saurait choqué.

-Regarde devant toi, la prochaine fois! D'façon, on n'cours pas dans les couloirs!

Cette remarque la fouetta au visage. Elle avait les larmes aux yeux, de plus l'autre folle la regardait avec un sourire sadique. Elle avait peur des sadiques, de ce qu'ils pourraient lui faire. ELLE AVAIT PEUR !!
Alors elle se remit a bafouiller comme une co**e:

"Mais c'est que .... j'ai .. enfin ...voila .. j'ai ... J'AI TREBUCHéE, C'EST PAS MA FAUTE !"

C’était sorti tout seul... et elle en était un peu fière mais qu'un tout petit peu parce qu'elle avait peur...encore,TOUJOURS!Et elle se mit en position "ne me frappe pas, me frappe pas..."(position qui consiste en se mettre en boule par terre et a marmonner le nom de la position.) Quand elle entendit son petit lapin marcher bruyamment et passer de derrière elle a devant elle... Il l'a défendait. Enfin elle croyait... Oui c’était ça! Il prenait sa défense. CE TOUT PETIT LAPIN contre CETTE GRANDE SADIQUE !!! En fin de compte elle l'aurait quand même bien aimé ce petit lapin. Elle récitait un poème d'adieu quand elle vit le petit lapin partir en courant par le couloir opposé de la ou ils venait. --" Sympa le lapin ... Grand vide ...LÂCHEUR, cria-t-elle intérieurement.

Elle se rappela qu'elle se trouvait en présence d'une certaine autre personne et .. Se remit en position "ME FRAPPE PAS, me frappe pas"

Oulà! Rien qu'a voir les petites larmes qui pointaient aux coins des yeux de sa vis-à-vis, Eya sût qu'elle avait été trop loin dans l'intimidation.

-Mais c'est que .... j'ai .. enfin ...voila .. j'ai ... J'AI TREBUCHéE, C'EST PAS MA FAUTE !

On le saura...Puis, au plus grand ahurissement de l'argentée, la rabbit-girl en face qu'elle se recroquevilla au sol en marmonnant elle-ne-savait quoi...ah, si: Ne me frappe pas. Qui parlait de frapper? N'importe qui d'un tant sois peu renseigné savait qu'elle ne s'en prenait aux gens que mentalement et verbalement -les deux allaient certes ensemble, mais bon... Elle manqua d'éclater de rire en voyant le zombie-lapin marcher vers elle, tel un cow-boy paré au duel. C'était à la fois adorable et ridicule. Le rictus féroce d'Eya s'élargit. Le lapin eut un temps d'arrêt...et partit en courant, droit vers la cafétéria.

"Heu...ouais...courageux le death-rabbit", ricana intérieurement la manieuse de son.

Et, comme si elle n'avait attendu que ça, l'autre rabbit-girl se replia à nouveau en marmonnant à nouveau "Ne me frappe pas"

-Hé, ça va, râla Eya en s'assayant aux côtés de l'autre, te planque pas comme ça, j'ai encore jamais bouffé personne...encore... avec la bouffe qu'ils nous servent, marmonna-elle en se grattant la tête.

Voyant que l'autre boule de terreur ne se décidait pas à se déplier, Eya se leva d'un bond avec la ferme intention de la redresser par la peau du cou et de la secouer comme un prunier, histoire de la dépoussiérer un grand coup. Mais les petits spasmes qui secouaient les épaules de la serpillère improvisée l'incitérent à la prudence et à autre chose qui la dégouttait au plus haut point: la douceur. Avec un grognement de fin du monde, elle posa sa main sur l'épaule de l'autre argentée:

-Oh, reléve-toi, c'est crade par terre.

Puis, avisant un groupe d'élève qui arrivaient vers elles et qui allaient surprendre la pauvre rabbit-girl dans une position assez humiliante, Eya se posta devant elle, un grand sourire sadique aux lèvres. Immédiatement, les autres firent demi-tour, sachant très bien que "Banshee" était assez cinglée pour les attaquer dans un couloir et sans motif valable.

Ah, la réputation avait du bon, parfois.

-Hé, ça va, râla la fille en s'agenouillant, te planque pas comme ça, j'ai encore [...] bouffé[ ...]...encore... [...].

Ce fut tous ce qu'elle comprit.
Elle était terrorisée et étant plongée dans sa prière, elle n'avait pu entendre la totalité de la phrase. De plus l'autre petit *** l'avait abandonné a son sort ... d’ailleurs c'était la première fois qu'ils se séparaient. Ça lui faisait tout bizarre. Mais elle ne lui pardonnerais PAS! JAMAIS! Et l'autre s'était agenouillée a coté d'elle. Oh mon Dieu! Et si elle avait un couteau dans ses main? Soudain quelque chose se posa sur son épaule et elle sursauta comme si le sol chauffait a blanc. Elle ferma les yeux de toutes ses forces se disant qu'elle allait mourir charcutée dans les couloirs d'un pensionnat qu'elle venait d'adhérer, elle pensa a sa nouvelle grand-mère qui serait complètement démoralisée et qui pleurerait surement sa mort avant de mourir elle même de chagrin et elles se rejoindraient au paradis (--" super les pensées de fin de vie) Et elle vit bien entendu l’incontournable défilement de la vie sous les yeux.

-Oh, relève-toi, c'est crade par terre.

Oh début elle ne comprit pas. Elle était trop plongée dans son délire de mort. Et quand, enfin, elle comprit (ding ding ding, you are the winner, you understand)... Elle fut prise au dépourvue.
Alors elle ne voulait pas la manger? Mais... Qu'est ce qu'elle avait dit avant alors ? Bon, en tout cas cette phrase lui était tombée sur la tête comme un seau d'eau glaciale. ELLE N'ALLAIT PAS MOURIR!!!!! OUAI !!!!! C'était la fête! Elle irait voir sa grand-mère et lui ferait pleins de câlins et de bisous pour fêter ça, elle lui raconterait cette horrible histoire, et elle lui ferait des gâteaux a la cannelle pour la consoler. Oh oui des gâteaux a la cannelle! Ses préférés
Quand elle se releva, enfin, elle s'épousseta et voyait l'autre sadique qui ne la mangerait pas lui tournant le dos vers un couloir vide.Elle se demanda ce qu'elle faisait puis trouva que ça n'avait pas beaucoup d'importance...Elle lui annonça donc:

"Merci. Moi c'est Keira et t... "

Sa voix la quitta. Elle était ... sans voix (Sans blague) non .... Elle avait commencer a parler avec assurance mais celle-ci étant la meilleure amie de "rare et court" elle ferma sa g***** comme le lui dictait Timidité. Elle fixait la fille et se rendit compte qu'elle avait une envie super pressante d'aller aux toilettes et commença a se tortiller dans une danse hyper gênante pour ne pas se faire dessus .

"Merci. Moi c'est Keira et t... "

Ah bon...merci pour quoi? Mis à part l'avoir fait à moitié mourir de peur, Eya ne voyait vraiment pas ce qu'elle pouvait bien avoir fait de remerciable...
Elle se retourna donc lentement, avec la ferme intention de faire comprendre à...à...Keira? Keira, qu'elle détestait être remerciée pour rien, mais une fois en face de la rabbit girl, elle manqua d'avaler sa langue de surprise.
Non, mais elle lui faisait quoi, là, l'autre lapine? Elle essayait de jouer à celle qui se rendra le plus ridicule en un minimum de temps ou quoi? Parce qu'entre la carpette et l'espéce de gigue ridicule qu'elle effectuait en bafouillant, y'avais quand même matiére à réflexion! Elle secoua la tête, un peu surprise, avant d'éclater de rire en comprenant de quoi il s'agissait. La gigue de la pissette! Oh, non...elle en était pliée en deux tellement elle riait.

-Oh, merde..., parvint-elle à placer entre deux rires. Crois...crois pas que je...que je ris...c'est nerveux.

Et de repartir dans un fou rire encore plus incontrolable que le premier...Morte de rire, sur une tombe, ça ne ferais vraiment, mais vraiment pas sérieux, en épitaphe sur une tombe. N'est-ce pas?

Keira avait trop honte! Et l'autre la qui riait comme un singe qui vient d’éclater une noix de coco sur un autre singe...ou encore un singe, qui rigole parce que son ami l'autre singe fait des singeries...ou encore, comme les français quand Sarkozi dit " Je me représenterait aux élections présidentielles parce que j'aime la France et que je suis aimé de la France " (En gros -Pardon Mr. Sarkozi si vous voyez ça- un singe qui dit n'importe quoi ...) (Et oui, aujourd'hui... j'ai vu un documentaire sur les singes et... ça laisse des traces)

-Oh, merde...Crois...crois pas que je...que je ris...c'est nerveux.

Mais oui c'est ça ... et moi je suis François Ferdinand peut-être ? Nerveux? Elle aurait pas pue trouver une autre excuse? Et puis pendant ce temps, elle, elle continuait sa danse exotique se demandant pourquoi les hommes n'avaient pas créé des couches pour adultes... ou des toilettes portatives.
Bref, Elle commença a courir n'importe où dans les couloirs, laissant la fille derrière elle, jusqu’à ce qu'elle la recroise... encore une fois... et ENCORE une fois de plus. Au bout de la quatrième elle s’arrêta et lui demanda enfin:

Euhhhh... C'est où les toilettes ?

En attendant la réponse, Keira sentait un tout petit filet qui descendait le long de sa jambe. Elle espérait que l'autre "kiri" ne le remarquerait pas, sinon elle ne serait pas la seule a se faire dessus...Elle s’accroupit une seconde pour se calmer, elle et sa vessie, et passer un pacte de paix d'au moins 5 min.Que sa vessie ne lui accorda pas... Elle estima donc qu'il lui restait a peu près 1 minute avant de lâcher le tout.

Eya n'était pas souvent sujette aux crises de rire...vraiment pas souvent. La plupart du temps, c'était à une réplique qu'elle avait jugée interessante ou quand elle était ivre. Mais là...pauvre Keira, elle devait vraiment se demander sur quelle folle elle était tombée. Idée qui se confirma quand la rabbit-girl se sauva en courant.

L'argentée chercha à cesser son rire -de toute façon, il n'y avait rien de drole- rien à faire. Mais, et cela fit redoubler son rire à en être douloureux, la lapine dû se perdre puisqu'a chaque fois, Keira lui repassait devant. Pauvre Eya. Pauvres abdos -remarque, si elle pouvait se muscler en riant...

-Euhhhh... C'est où les toilettes ?

Boon...quatrième tentative, elle lui avait enfin demandé le chemin. Bienvenue chez les civilisés du pensionnat! Elle inspira une grande bouffée d'oxygéne et se mordit les lèvres au sang.
Keira s'était accroupie au sol. Apparement, ça urgait.

-Alors...tu longe le couloir par là (elle lui désigna le coté gauche), tu tourne à gauche, tu verra un fontaine, y'a une porte, c'est pas là, tu prends l'escalier à côté de la fontaine, puis tu tourne à droite, tu prends le couloir et tu verra deux portes, c'est là.

Puis elle ricana en voyant le tête que tirait Keira.

-Enfin, le mieux, c'est quand même que je te montre le chemin..., ajouta-elle.

-Alors...tu longe le couloir par là, tu tourne à gauche, tu verra un fontaine, y'a une porte, c'est pas là, tu prends l'escalier à côté de la fontaine, puis tu tourne à droite, tu prends le couloir et tu verra deux portes, c'est là.

Alors là... Keira n'avait absolument rien comprit. Et ça devait ce voir car la fille -dont elle ne connaissait toujours pas le nom- lui dit:

-Enfin, le mieux, c'est quand même que je te montre le chemin...

Excéllente idée! Non parce que même si elle avait compris, elle était sure qu'elle se reperdrait quand même! Sure et certaine


Keira se trouvait devant 2 porte avec des écritures qu'elle ne comprenait pas. Et comme elle avait une urgence, elle decida de prendre la porte rouge. Et là, il y avait ... DES URINOIRS! Ahhhhhh!
Keira sortit des toilettes, passa devant la fille qui l'avait guidée et ouvra l'autre porte. OH NON! Il y avait une queue IMMENSE! Pas le temps de faire la queue. Elle se redirigea vers les toillettes pour hommes, détourna les yeux des urinoirsBEURK!, nettoya prestement la lunette et s'assit. OUF! Ca faisait du bien!
Après avoir fermé sa braguette, elle déverouilla le loquet ... enfin essaya ... RROHHH! P***** de porte de ****e c'est pas possible! Les toillettes sont presque neuves! Désesperée, elle se rassit, vaincue par une misérable porte. Quoique ... Le lapinou super-ventre-hyper-elastique (tiens il est revenue lui?) sortit de son gosier un merveilleux marteau. Keira envoya la porte au paradis et se redit compte qu'il y avait ... des garçons ... pleins .... de garçons ... Keira tourna de l'oeil, se cogna doulouresement la tête avec le bord pointu d'u lavabo, se reveilla mais pour ne pas avoir l'air encore plus débile qu'elle n'en avait l'air ... elle fit semblant d'être encore incontiente ...

Eya soupira. Mais des fois, elles se demandait ce que Keira avait dans le crâne (qui à dit "rien"?! (non, je déconne Keira, pas taper)). Non, parce qu'elle venait de lui indiquer les toilettes des filles...bon, ce n'était pas comme si son menton avait semblé immobile, hin? Mais en la voyant ouvrir la porte, fronçer le nez en voyant les urinoirs des toilettes des garçons, puis repartir dans le bon sens pour retourner dans les toilettes des hommes, Eya s'était demandée si la rabbit-girl n'avait pas un léger déréglement des synapse, voire un probléme neuronal.

Banshee se décida à s'adosser non loin de la porte, saluant d'un grand sourire de psychopathe les représentants mâles du pensionnat qui entraient dans leur...heu...zone de médiation préférée. Ca promettait d'être interessant...
Elle retint difficilement un ricanement avant d'entendre son écho dans les toilettes, précédé d'un grand fracas.

-Hé, mais elle fichait quoi, là, cette fille?

-J'en sais rien, moi!

Elle toqua, puis lança, à moitié écroulée de rire:

-Les gars, s'il vous plait, cachez ce qu'il y a à cacher, j'entre!

Puis, après deux petites secondes, elle poussa la porte, repéra Keira allongée au sol -certainement en train de voir 36 chandelles-, et, sans un regard pour les garçons, la tira à l'extérieur dans un grand éclat de rire.

[*Keira tape Eya :p*]


-Hé, mais elle fichait quoi, là, cette fille?

-J'en sais rien, moi!

Toc Toc!

-Les gars, s'il vous plait, cachez ce qu'il y a à cacher, j'entre!

EYA!! Ma sauveuse pour la X ème fois! Tellement gentille! RIGOLE PAS C'est pas drôle! J'avais tellement envie d'aller aux toilettes que je ne voulais pas faire la queue chez les filles.Elle avait besoin de se justifier... Au moins a elle.
Et au moins, maintenant qu'elle avait la vessie vide, elle pourrait partir dignement et vérifier a chaque intersections entre deux couloirs pour voir s'il n'y avait pas Eya et si elle ne s'était pas trompée de chemin. Et si elle faisait le petit poucet? Le lapinou_multi_fonction devrait avoir des cailloux dans son ventre. Ou au moins du pain ou du ... J'SAIS PAS MOI! MAIS IL DEVRAIT AVOIR QUELQUE CHOSE! Pendant ce temps là, Keira avait l'impression d'être une serpillière. Et si les gars avaient mal visés ? Et si il y avait eu quelqu'un de bigleux entre le moment où elle est entrée, que les toilettes était HYPER-propres et le moment où ils étaient entrés ? Quand elle entendit la porte claquer, elle sentit quelqu'un se pencher dangereusement sur elle, et pour ne pas s’assommer, elle et la personne(ou l'objet d'ailleurs) elle résista a l'envie de se relever brusquement et de s'enfuir.

[C'est un peu extrêmement court. Je suis désolée!]

Vraiment, mais vraiment, c'était du grand n'importe quoi! Eya était à moitié morte de rire, adossée qu'elle était au mur extérieur des toilettes tandis que Keira jouait la carpette au sol -pour la éniéme fois. Oh, bon sang, cette journée allait rester gravée dans sa mémoire pour une sacré bout de temps. Rein que la rencontre avec la rabbit-girl était mémorable.

-Mais quand on sais que des mecs vont venir, 'faut pas entrer là dedans Baka!, hoqueta-elle entre deux rire.

Elle n'en pouvait plus...respiiiiiiiiire, voilà, c'est bien, respirer, tout va bien,les zoiseaux chantent, le fleufleur poussent, le soleil brille, les zabeilles butinent... et le Eya sauvage se marre comme une baleine...

Finalement, elle arriva à se calmer et se pencha vers Keira, qui n'avait toujours pas repris connaissance -enfin, c'était vite dit, si elle en croyait les mouvements de paupières de l'autre argentée.

-Hey, Serpillére, wake up or I kick your ass!, lança-elle. You want it?

-Mais quand on sais que des mecs vont venir, faut pas entrer là dedans Baka!

- Oui mais c est qu il y avait trop de queue dans les toilettes des filles et j en pouvais plus alors je suis aller dans celle des mecs parce qu'en général il n'y vont jamais ...

Keira était à moitié en pleurs. Elle avait eu sa dose de stress, de honte, de comédie et de tout ce qu'elle avait fait.ELLE EN AVAIT MARRE ! Marre de se retrouver dans des situations délicates ou dans des situations gênantes ou ... Enfin bref ... Et l'autre qui avait l'air de n'avoir jamais autant ri. Eh bah au moins elle aurait fait une heureuse ...

-Hey, Serpillére, cake pu or I kick four sas!, lança la baleine. Ou watt ...?

Quoi quoi quoi ? Pour le coup ... Elle n'avait, mais alors, RIEN COMPRIS! Elle savait que c'était de l'anglais mais elle était tellement nulle ...
Et pis merde la vie la soulait et elle pensait avoir repérer le couloir qui menait a sa chambre ... Elle se releva sous le regard perçant de l'histerique et partis-assez-dignement ... Enfin, c'est l'image qu'elle voulait donner.

Oups. Elle l'avait vexée. Ca se voyait rien qu'a la tête que faisait sa comique préférée. Bon, au moins, elle s'était levée, mais bon...si Eya aimait particuliérement terroriser les autres pensionnaires, elle aimait un peu moins se les mettre à dos et les vexer -allez comprendre. Alors, quand Keira s'éloigna, l'argentée se sentit mal à l'aise. Puis un immence sourire se dessina sur ses lèvres et elle emboita le pas à la Rabbit-girl, la dépassa puis s'adossa à un mur devant elle.

-Herm, désolée de t'interrompre dans ta marche triomphale, mais je crois que tu te plante encore de couloir, si c'est les chambres que tu cherches. Si tu prends ce couloir-là, tu ira soit sur le toit, sois dans les cachots. Alors à moins que tu ne vive là bas..., acheva-elle en souriant à moitié.

Hé oui, quand même, deux ans à jouer bon nombre de tours pendables ou faire des crasses aux autres élèves, Eya connaissait les couloirs du pensionnat comme sa poche. C'était l'un des aventages d'avoir une exellente mémoire photographique et de courir vite -pour échapper aux élèves qui n'avaient pas la même conception de l'humour qu'elle. Elle sourit en repensant à la fois ou elle avait semé un garçon particuliérement en colére qu'elle lui aie collé une tête de rhinocéros empaillé sur la tête. Bon, elle s'était fait piquer ensuite par Baba Obola, mais bon...

-Herm, désolée de t'interrompre dans ta marche triomphale, mais je crois que tu te plante encore de couloir, si c'est les chambres que tu cherches. Si tu prends ce couloir-là, tu ira soit sur le toit, sois dans les cachots. Alors à moins que tu ne vive là bas...

OH NON! ENCORE ! Mais, comment est-ce possible d'avoir un sens de l'orientation aussi merdiqu* ! De plus devait passer pour une débile ! Et puis MERD... ZUT ! Keira sortit la réplique trop nulle, mais qui sauve dans certaines situations :

-En réalité je me dirigeait vers les cachots pour les visiter, et peut être, avec un peu de chance, trouver un peu de calme.

C'était entièrement faux ! Elle avait peur de noir, peur des araignées, peur des cachots, peur du silence profond et lourd qui règne dans ces endroits. Mais pourquoi n'avait-elle pas dit qu'elle allait sur le toit prendre l'air?
STUPIDE, STUPIDE, STUPIDE!
Keira se cognait mentalement la tête pour se reprimender. Il faut dire que le tac au tac n'était pas une de ses spécialitées...
Elle continua donc sa route dans le couloir et vit 2 portes ... Sur une d'elle était écrit: CACHOTS. Sur l'autre: TOIT
Et si, en fin de compte elle disait qu'elle irait prendre l'air? Non. Sinon elle passerait pour une indécise. Elle ouvrit donc la porte "CACHOTS", un courant d'air glaciale lui ébouriffa les cheveux et lui donna la chair de poule. Keira claqua la porte, se retourna et attrapa Eya dans ses bras pour pleurer. Enfin elle pourrait évacuer un peu de stresse. Et a ce moment là, Keira décida de ne jamais, je dit bien JAMAIS, réouvrir cette porte qui la menait droit en enfer.

-En réalité je me dirigeait vers les cachots pour les visiter, et peut être, avec un peu de chance, trouver un peu de calme.

Tadaaaaa! Et le prix de la plus mauvaise excuse revient à Keira Nakamo. Et maintenant nous passons au sport avec la marche à pieds dans les couloirs, discipline dominée et de loin par Keira Nakamo, qui est pourtant à deux doigts de se faire rattapper par sa challenger en titre, Eya Kyôki. A vous les studios.

-Hé bah, nous y voilà, ricana Eya en voyant Keira hésiter devant les heu...portes? conduisant soit au toit soit aux cachots.

Personnellement, elle préférerais largement ne plus jamais remettre les pieds dans les cachots (cf les vieux cachots, Tensa to no deai), mais la perspective de voir la rabbit-girl terrorisée était trop tentante... Ah, cruel diléme...que résolut Keira en ouvrant la porte des cachots. Un courant d'air froid lui hérissa les cheveux et un boulet de canon pleurant à chaudes larmes lui attérit dans les bras.

-Mais...,eut-elle le temps de balbutier.

NON MAIS C'ETAIT QUOI CE CIRQUE?! Aux dernière nouvelles, c'était suite à une conversation avec "Banshee" qu'on était dans cet état là, pas devant un vulgaire courant d'air. Et puis jamais on ne se cachait dans ses bras pour chialer! Non mais c'était pas vrai! Un cauchemar! Ca devait être un cauchemar. Oui, c'était forcément ça!

-Non mais...mais...

Et puis pourquoi elle était en train de bercer cette Rabbit-girl en essayant de la réconforter? Le monde marchait sur la tête ou quoi?

[Merci,merci! Je voudrais tout d'abord remercier ma famille mais tout particulièrement Eya de m'avoir permis de remporter tout ces prix. Je suis profondément émue. Merci beaucoup .....]

Keira pleurait toutes les larmes de son corps. Eya, elle, la berçait doucement, ce qui lui faisait énormément de bien. Au bout d'un petit moment, elle se releva, entraperçut son reflet, et vit une affreuse tête parsemée de taches rouges, avec des yeux injectés de sang, le nez qui coulait et la trace de ses larmes séchées au coins des yeux. Elle déclara:

-Je veux sortir d'ici. J'en ai ma claque.

En voyant l'expression de Tokki elle déclara:

-Non, j'en ai pas marre de toi mon petit lapinou mais... Comment dire... Enfin bref, je veux sortir d'ici pendant au moins cet après-midi. Tokki tu veux bien aller dans la chambre et me ramener a l'entrée: le sac qui va avec ma tenue, mon porte-monnaie, une tenue de rechange et des mouchoirs s'il te plait ?...

Puis elle se retourna vers Eya:

-Toi, je te dois bien un verre! Je t'invite dans un petit bar qui se trouve sur la grande place où il on toutes les sortes de boissons. Je suis sure que tu y trouveras ton bonheur. Laisse moi juste le temps de me barbouiller le visage pour être a peu près présentable et on y va. En plus maintenant je sais ou son les toilettes! ; )

Avec une brusque vague de joie, Keira se dirigea vers les toilettes qui s'étaient déjà vidées.

[ suite du rp sur la grande place ^^]