Si tu me cherche tu risque de me trouver... Sauf si je suis perdue... |Private Sae & Mathilda|

Pourquoi Mathilda n'avait-elle donc pas attendue que quelqu'un vienne la chercher?! Pourquoi avait-il fallut qu'elle fasse sa tête de mule et qu'elle parte toute seule à la découverte du pensionnat?! C'était éffectivement les questions qui lui venait à l'esprit en ce moment même. Elle se sentait un peu bête, et savait qu'elle aurait l'air d'une parfaite idiote si quelqu'un la trouvait là; fatiguée par ces nuits remplie de cauchemar que son oncle venait hanter, les yeux rouges à force d'avoir pleurer de honte et les joues fraiches parce qu'elle avait couru. Mais se que Mathilda redoutait le plus, c'est que quelqu'un l'ait suivie... Par quelqu'un elle voulait dire son oncle...

A cette pensée, Mathilda se stoppas net dans le dédale de couloir, et, complétement désespérée, elle s'adosa à un mur et glissa pour se retrouver assise par terre. Elle n'en pouvait absolument plus. Elle avait mal au jambes a force d'avoir marché, et son moral était au plus bas. Elle ne s'en remettrait donc jamais?! Mathilda poussa un petit soupir de fatigue, et, ferma les yeux quelques secondes, tentant en vain d'oublier d'affreux souvenir. Mais c'était à chaque fois la même chose; dès qu'elle fermait les yeux, elle le voyait: Lui, au dessus d'elle, cet affreux rictus sur le visage, et comme à chaque fois elle se mettait à pleurer. La tête enfouie dans ces bras, Mathilda tenta en vain de calmer ces sanglots. Elle avait cru en s'inscrivant ici que tout changerais dans sa vie. Mais non. Elle était toujours toute seule, et maintenant elle était perdue.

Perdue dans ses pensées, elle n'entendis même pas les bruit de pas qui se rapprochais de plus en plus d'elle et qui finir par se stoper net. Elle n'entendis rien de tout cela, mais, au bout d'un moment, Mathilda sentie un regard peser sur elle, et, les yeux rouges, elle relevas la tête. Elle restas là quelques secondes, l'air pantoise, puis, ressuyant ses larmes du dos de sa main, honteuse d'avoir était découverte dans un moment pareil, elle dit d'une toute petit voix:

Je crois que je me suis perdue...

-Mais j'ai rien demandé! J'en ai rien à faire de pourquoi tu pleures! Et puis tant mieux que ce ne soit pas parce que tu t'es perdue, parce que sinon, t'aurais pas fini de chialer!

Puis elle planta Mathilda, là. Cette dernière n'était pas tellement touchée par les excès de colère de la rousse. Elle avait l'habitude qu'on la déteste, qu'on la haïsse et surtout qu'on ne la comprenne pas. Néanmoins elle était très déçue. Elle avait cru en venant ici que personne ne la jugerait, que les gens seraient plus sympas avec elle. Mais Mathilda c'était apparemment trompée. Personne ne l'aimait, personne ne l'aimerait jamais... Mathilda sentie de la haine et de la colère monté en elle, puis, en marchant rapidement, elle passa brusquement devant Sae et lorsqu'elle fut à la hauteur de cette dernière, elle lui balanças méchamment:

Quand ton oncle se mettras à te faire faire des choses horribles, tu viendras me voir pour qu'on pleure ensemble!

Mathilda ravala ces larmes de haines qui lui montaient aux yeux, et étouffa un sanglot remplis de souffrance. Sans forcement s'en rendre compte, Mathilda venait d'avouer à cette inconnue qu'elle souffrait véritablement. Sans réfléchir, elle parti en accélérant encore et encore la cadence des ces pas. Elle allait se perdre à nouveau si elle pensait encore à ça. Mais elle n'avait pas tellement la tête à sa! Elle était plus occupée à se retenir de pleurer en ce moment même...

-Eh ben, si tu veux en parler, je t’écouterais. Mais moi je ne peux pas faire grand chose d'autre, mais je peux quand même te faire visiter, rencontrer des gens... Je serais toujours là si tu as besoin de moi, appelles moi quand tu veux!

Mathilda ne s'attendait pas à ce que la fille réagisse comme sa. Bien sur elle pouvait comprendre que son appel à l'aide puisse surprendre, mais de là à ce que cette fille devienne si gentille avec elle... Elle pris le bout de papier que lui tendis la rousse et le lue plusieurs fois pour être sure de le retenir avant de le fourrer dans sa poche et d'offrir un regard gentil à l'autre fille.

-Pour l'instant, on a qu'à commencer par t'installer puis on ira prendre un café à la cafet'! Ok?

Mathilda hochas la tête. Oui, sa pourrait être une bonne idée, et surtout sa lui ferrais penser à autre chose pendant quelques temps, parce que là, elle en avait vraiment besoin de ce changement. Elle regardas la rousse qui lui faisait tellement penser à une boule de feu que l'on essaie de contenir mais qui exploseras bien un jour ou l'autre et elle ce dit que ce n'était finalement pas si mal d'être tombée sur Sae et non sur quelqu'un d'autre pour son arrivée dans ce nouveau pensionnat...

Bonne Idée! Tu Pourrais Aussi M'apprendre Plein De Truc Sur Le Pensionnat! Et Puis, On Sait Jamais, Peut-Être Que Comme Sa Je Découvrirais Mon Pouvoir...

Car oui, Mathilda savait que les habitants de cette académie possédaient des pouvoirs qui sortaient de l'ordinnaire, cependant, elle n'avait pas vraiment pris le temps de chercher le siens depuis son arrivée, et, maintenant qu'elle n'était plus seule, elle avait bien envie de découvrir se qu'elle pouvait faire. Elle pris ses mains, et, les regardait avec attention, elle n'en avait pas trop pris soin depuis ces derniers temps et elle le regrettait presque, pourtant, elle était sure que sa "magie" aurait un rapport avec ses mains...