Mathilda Satsu |La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va| [Terminée 100%]

Me décrire physiquement?! C'est possible?! Je sais pas moi... Allez, commençons par ma morphologie. On vas dire que je mesure environs un mètre soixante-dix, ce qui fait je sais plus combien de pouces... Je ne suis pas grosse, ni obèse, mais pas squelettique non plus, on vas plutôt dire que je rentre dans la moyenne avec mes 56 kilos et quelques grammes. J'ai de longs cheveux rose et raides qui m'arrivent aux creux des reins, de grands yeux bleu ciel où l'on voit souvent apparaître de la tristesse et de l'ennui, un teint pèche que ma tante m'enviait tant et des lèvres fines et roses qui n'attendent plus que les lèvres d'un bel inconnu. Non je plaisante bien sur! Ou pas. Ma poitrine est bien développée pour mon âge, mes jambes sont sportives et fines, et je possède des petits pieds fins.

Au niveau des vêtements je suis assez simple. En effet je porte une robe brune avec un flot rose, ample et courte qui s’arrête au niveau des genoux, mais il peu m'arriver de porter un jean ou autre. Ma tenue est assez légère, et ne protège pas forcement du froid, voilà pourquoi je porte par dessus une grande cape noire avec une capuche qui m'arrive au pieds lorsque je sort.

Mon physique? Encore?! C'est du harcèlement ma parole! Pourquoi, je passe un contrôle de beauté ou quoi? J'ai de long cheveux raides et noirs que j'attache souvent et sur lesquels je glisse de fleurs. Chevelure que j'ai hérité de mon cher et tendre "Papa", un teint pâle tout comme lui et un regard bleuté qui fait peur à tout le monde. Mes lèvres sont fines et roses, donnant envie à quiconque d'y goûter. Je suis plutôt grande, la poitrine développée, les hanches à leur taille normale, ni trop grosses ni trop fine et suis extrêmement sportive. Mes mains sont celles d'un pianistes et mon corps celui d'une déesse. On dit souvent que je ne tiens rien de mon père, mais ces personnes l'a ne nous avez pas vue nous tenir côte à côte lorsqu'il était encore vivant, sinon elle seraient estomaquées par la ressemblance. Nous avions les mêmes tics et mimiques, les mêmes expressions et regards froids.
Pour les vêtements, je porte toujours le même genre de vêtement bizarre que dans le pensionnat; c'est-à-dire des robes qui m'arrivent au niveau des genoux, rose, blanche, brune avec des jupons et des flots dans les mêmes couleurs. C'est bon?! J'en ais assez dit?!

Passons donc au caractère. Je ne sais pas trop quoi dire. Alors, ne m'en voulez pas si ce n'est pas parfait.

Pour ceux qui ne me connaisse pas je ne suis qu'une ombre. La fille dont on ne retiens jamais le nom, qui n'as pas d'amis et qui n'en veux surement pas. La fille qui donne la chaire de poule et avec qui on a horreur de rester seul. La fille avec qui on ne sortirais pas parce qu'elle est trop bizarre... Et j'en passe. Ma vie se résume à sa. Les gens qui ne me connaissent pas ne cherche pas à en savoir plus sur moi, non, tout ce qui les importe c'est de partir loin de moi... Je ne suis pourtant pas un monstre ambulant. Du moins je crois... Enfin, peut-être que je ne paraît pas très ''gentille'' lorsque l'on me voit... J'ai toujours l'air de m'ennuyer à mourir, ce qui est en partie vrai parce que presque rien ne m'intéresse. Je suis polie, mais lorsque je parle à des personnes, j'ai envie d'être ailleurs, dans un monde ou il n'y aurait que moi, parce que je trouve que se monde me rend trop triste.
Les gens sentent se genre de chose, et ils mettent souvent sa sur le compte de la mort de mes parents. Personnellement je n'ai jamais trouver de lien entre leurs disparition, mon ennui, et ma tristesse, mais s'ils le disent, c'est qu'ils doit y en avoir un, à moins qu'ils n'aient pas d'autres excuses...
Je suis assez sournoise, j'aime bien me moquer des passants, ou même de personnes qui me sont proches, sans toutefois m'en rendre compte. Je ne suis pas très bavarde, je préfère passer mon temps à réfléchir. A quoi?! Bof, un tas de chose pas vraiment intéressantes...
Voilà, j'ai tout dit. Du moins je crois.

Mon histoire, mon histoire est différente des autres histoires. Elles n'est pas comme les autres, je l'aurais pourtant souhaité du plus profond de mon coeur. Mais non, je n'ai pas eut de chance. Tans pis. Je n'ai pas été heureuse, je l'aurai peut-être voulu... Tout n'as pas été rose, c'est bien fait pour moi!Mes parents étaient des bourgeois et j'étais traitée comme une petite princesse. Enfin... Je pense qu'a ce moment là je devais être heureuse. Je dit que je devais puisque je ne me rappelle plus de ces moments de joie. A croire que je n'ai gardée en mémoire que les mauvaises choses de ma vie. Mes parents sont mort dans un accident de train alors que je venais d'avoir cinq ans...

Je me rappelle principalement de ma tante -qui avait ma garde- et de mon oncle -une personne que j'adorais puisque je ne m'en souviens presque plus. Du divorce de mon oncle et de ma tante. Puis du re-mariage de ma tante avec un homme que je haïssais! Dès le premier jour je l'ait haïs comme il serait impossible de le faire de nos jours. Il sentais mauvais, avait des regards trop insistants sur moi. Non il faut être honnête; sur mes formes. Il ne rentrais que très tard le soir, faisant un boucan pas possible; criant, hurlant. Il me faisait peur. Il me terrifiait. Je faisait en sorte de ne jamais me retrouver seule avec lui, ce qui n'étais pas si simple... Il lui suffit d'une seule demi-heure, et il m'avait complètement détruite. Devrais-je vous raconter tout dans les moindres détails au risque de choquer certaines personnes?! N'en dire que deux ou trois choses dans plus tard, lorsque je vous connaîtrez mieux ou tout simplement dire: Il a fait des choses horribles! Pendant presque sept ans il ne se stoppa pas. J'en tremble encore...

Passons. Une fois, trouvant le courage de m'enfuir, je fuguai, courant pour ma liberté! Autant que je pouvais, aussi vite que je pouvais. Les yeux remplie de larmes, honteuse, souillée. J'ai couru jusqu'à m'en perdre je ne sais où, j'ai courut jusqu'à cette bâtisse immense de pierres, ou il n'y avait aucune entrée; juste un miroir. Je me suis longuement regardée dedans. Puis, j'avais posée la main sur mon reflet comme pour le chasser. Et, au lieu de rencontrer une surface froide, dure et lisse, ma main traversa la glace. Comme hypnotisée, j'avançai, voulant à tout prix oublié mon passé si atroce. Une fois à l’intérieur d'un vaste couloir, je me retournais, indécise. Je n'avais plus du tout le même aspect, mes cheveux était rose, mon regard bleutée plus joyeux. Je n'étais plus du tout la même, et me retournant à nouveau, je marchais. Vers une nouvelle existence; une nouvelle vie...