Le matin comme un roi, le midi comme un prince, le soir comme un mendiant ! [Eya]

L'odeur allechante de la nourriture guida Komiku dans la cafétéria. Elle poussa les énorme portes rouges. Du monde tourna la tête vers elle et elle rougit d'un coup. Les émotions s'accentuaient encore plus, quand elle était un chat. Elle se laissa porter par son odorat. Elle s'assit à une table quand un serveur ramena ses fesses vers sa table. Sourire charmeur et tignasse blonde, il la regarda, la dévisagea.

- Et pour vous, jolie demoiselle ?

Komi rougis. Elle n'avait pas interessé les garçons depuis longtemps et elle se fichait pas mal de leur appréciation sur elle. Elle mit un de ses doigts-papatte sur son menton, l'air de réfléchir.

- Je prendrais... Je prendrais du saumon fumé ! Une grosse portion. Non, deux. J'ai très faim.

Elle se lecha ses petites dents pointus, comme des crocs prêts à mordre sans pitié dans sa proie.

- Oh, et un verre de lait.

Honteuse, elle détourna le regard vers des personnes qui discutaient.

- Et peut être une pelotte de laine ?

Elle foudroya le serveur sur place. Elle se leva d'un bond et miaula férocement. Il n'avait pas à lui parler de la sorte !

- Dis donc mon petit monsieur, vous n'avez rien à faire ? Allez me chercher ma commande ET QUE CA SAUTE !

Remarquant son reflet dans un miroir, ses cheveux n'étaient plus bleues mais rouges. Rouges pourpre, comme du sang. Ses pupilles était de la même couleur. Elle sentait une énorme colère incontrôlable la submergé.

"Je m'ennuie", gémit intérieurement Eya, avachie qu'elle était sur la table, son chocolat chaud tout fumant devant elle.
Franchement, mis à part se tourner les pouces comme une andouille -qu'elle était- l'argentée n'avait rien à faire de son après-midi. Ouin, vite, une occupation...se rouler en boule sous la table n'étant pas une option valable, bien sur!

- Je prendrais... Je prendrais du saumon fumé ! Une grosse portion. Non, deux. J'ai très faim. Oh, et un verre de lait.

"J'aimerais bien avoir ton appétit, à toi", pensa Eya en tournant la tête vers...vers une cousine à Kainan sans les plaques osseuses. Wah!

- Et peut être une pelotte de laine ?

Eya leva les yeux au ciel. Mesdames et messieurs, je vous présente Illidan, serveur et prince du mettage de ses deux pieds dans sa bouche en même temps...et accéssoirement, des malotrus, bien sur. Une plaie! Il la fatiguait, celui-là, toujours avec ses remarques hors-contexte...comme la fois ou il lui avait servi un scotch parce que "C'était la boisson nationnale Ecossaise" -déjà, c'est le thé, abruti, et ensuite Eya est française! Autant dire que Illidan s'était retrouvé avec le verre sur la tête et le pied de "Banshee" aux fesses.

- Dis donc mon petit monsieur, vous n'avez rien à faire ? Allez me chercher ma commande ET QUE CA SAUTE !

La neko avait pris la mouche, visiblement, et s'était levée d'un bond. Eya se senti soudain très fatiguée et, sans trop le vouloir, se leva.

-Illidan, soit un peu poli, au moins jusqu'a ce que tu ne soit pas embauché ici à mi-temps et que tu puisse réelement te faire-valloir. Et encore, comme barman...pas glorieux-glorieux.

Le serveur lui lança un regard noir, qu'elle lui rendit avec -BONUS STAGE!- un grand sourire narquois, et fila s'occuper de la commande de la neko.

-J'vous jure, le personnel, siffla Eya entre ses dents avant de se rassoir à sa place, désabusée.

Une fille au long cheveux blancs, avec une grâce sans nom, se leva, et c'est comme si toute la pièce ce figea. Komiku retint son souffle.

-Illidan, soit un peu poli, au moins jusqu'a ce que tu ne soit pas embauché ici à mi-temps et que tu puisse réelement te faire-valloir. Et encore, comme barman...pas glorieux-glorieux.

Le serveur, plutôt outré par le comportement de la jolie demoiselle, se dépêcha de déguerpir les fesses. Komiku, encore toute énervé, les cheveux hirsutes, foudroya la jeune fille du regard.

-J'vous jure, le personnel.

Ses cheveux devinrent de plus en plus pourpre. Presque cramoisis, ses yeux flamboyaient.

- De quoi je me mêle jeune fille ? On aurait oublié les bonnes manières ?

Elle avait l'impression de bouillir. Personne ne lui avait jamais parlé de la sorte. Malgré son côté mignon et innofensif, elle était folle de rage. Elle feula un autre miaulement, encore plus agressifs. Elle cracha contre la jeune fille. Le dos hérissé, elle ne parvenait plus à redevenir Komiku.

Hé bah mon cochon...la tête que faisait la neko fit immédiatement regretter à Eya d'être intervenue.

- De quoi je me mêle jeune fille ? On aurait oublié les bonnes manières ?

-J'ai pas pu les oublier puisque j'en ai jamais eues, rétorqua Eya avec mauvaise humeur.

Puis un détail la frappa: la neko avait les cheveux bleus, avant. Là, ils étaient rouges. Alors soit elle avait bu un irish coffee de trop soit il y avait un probléme. D'ailleurs, c'était marrant à penser, mais la neko agissait comme Saga des Gémeaux (Saint Seiya pour les incultes) quand il virait "Gris-chan". Eya se re-leva donc, soupira un grand coup, puis crocheta la nuque de l'autre neko avant de la pousser violement à la rencontre de la table. Il y eut un gros "BOUM" et tous les élèves présents dévisagérent l'argentée comme si elle était f...comme d'habitude, quoi!

-Désolée, mais aux grands maux les grands remédes...ça va la tête?

Remarque, si la neko se comportait comme Saga, elle allait bien s'amuser, la Banshee, ah, ça...enfin, déjà, il faudrait peut-être déjà désincruster l'autre bipolaire de sa table chérie...ce serait déjà un progrès. Elle ne résista pas à la tentation de titiller un peu la neko:

-Tiens, en parlant de bonnes manières, je me présente: Eya et ça, là, ajouta-elle en désignant la table, c'est l'Assomoir. Enchantée Rouge-chan... heu...par contre, si tu pouvait laisser revenir l'autre, ce serais sympa, à moins que tu ne veuilles qu'on passe directement au verre d'eau glacée...ca m'amuserais beaucoup, tiens, conclut elle avec un grand sourire sadique.

-Tiens, en parlant de bonnes manières, je me présente: Eya et ça, là, c'est l'Assomoir. Enchantée Rouge-chan... heu...par contre, si tu pouvait laisser revenir l'autre, ce serais sympa, à moins que tu ne veuilles qu'on passe directement au verre d'eau glacée...ca m'amuserais beaucoup.

La tête de Komiku tournait sans cesse. La jeune fille, prénomée Eya avait une force incroyable. La tête de Komi était renversé sur la table.

- Je ne m'appelle pas Rouge. Appelle moi Komi. Je suis Komiku Kikkawa.

Promptement et avec admiration, elle releva sa tête. Ses cheveux bleues se secouaient. Qu'est qu'il lui était arrivé ? Le pauvre petit chaton, en admiration totale, ouvrit ses grands yeux.

- Tu es très forte. Même si on ne dirait pas comme ça.

Elle souris, mielleusement. De son menton, elle désignait la porte de service pour le personnel.

- Merci de m'avoir aidé. C'était sympathique. J'ai cru que c'est lui qui allait se prendre la table.

- Je ne m'appelle pas Rouge. Appelle moi Komi. Je suis Komiku Kikkawa.

Eya haussa un sourcil et hocha la tête en signe d'approbation avant de sourire: les cheveux de Komiku étaient redevenus bleus. Puis elle retint une grimace en voyant les yeux dégoulinants d'admiration de la bipolaire.

"Ca va être simple, encore", pensa l'argentée en se grattant la tête.

- Tu es très forte. Même si on ne dirait pas comme ça.

-Ben, heu... , balbutia Eya en se frottant l'arriére du crâne, j'ai agit dans l'urgence... et la table y est pour beaucoup, rigola-elle.

Puis le sourire parfaitement admiratif de la neko se transforma en quelque chose d'hypocrite, d'horripilant au possible, et elle désigna du menton la porte de service:

- Merci de m'avoir aidé. C'était sympathique. J'ai cru que c'est lui qui allait se prendre la table.

-Rouge-chan, j'ai dit que Komi revenait, c'est à dire que tu lui laisse le contrôle total. Et tu grouille, le verre me démange, lança-elle. Et puis Illidan s'est pris bien pire qu'une table, pas vrai?, demanda-elle au autres pensionnaires.

Tous acquieçérent en vitesse et Eya eut un grand sourire sadique.

-Merci les gars. Ca fait plaisir d'avoir du soutient, ironisa Illidan en revenant, un plateau avec la commade de Komiku sur les bras. Et voilà pour la jolie demoiselle, déclara-il en posant le plateau...sur la table d'Eya, qui lui lança un regard courroucé. Ben quoi, que...AH! LA TABLE!!!

-Ben quoi?, demanda l'argentée en prenant un air innocent. Tes verres, alors, ce qu'ils sont lourds, parfois...hein Saga-bleu?

L'excuse bidon du jour.

-Merci les gars. Ca fait plaisir d'avoir du soutient, Et voilà pour la jolie demoiselle. Ben quoi, que...AH! LA TABLE!!

Komiku oscultai Eya de près. Ses réactions, ses mimiques, ses fossettes retenaient son attention.

-Ben quoi ? Tes verres, alors, ce qu'ils sont lourds, parfois...hein Saga-bleu?

Komiku s'attabla sur la petite table. Elle croisait ses jambes et tapota la table, rêveuse.

- Eya, tu viens ? Je ne compte pas manger seule !

Elle lui sourit, le menton sur la main. Ses grands yeux bleues se plissèrent avec gentillesse.

- Merci Illidian...

Elle lui fit un grand clin d'oeil et pris une fourchette, maladroitement.

- Dis moi Eya... Qu'est ce que c'est ton truc à toi ?

Personnelement, les coussinets n'étaient pas son truc !

Komiku s'était enfin décidée à s'assoir -à SA table, merci Illidan- et tapota la table en l'enjoignant à la rejoindre, ce que fit Eya en soupirant, son chocolat chaude l'attirant comme un aimant. Elle but une gorgée du liquide chaud et mousseux tandis que Komiku remerciait Illidan en lui adressant un clin d'oeil. L'argentée sourit et but de nouveau une gorgée de son chocolat.

- Dis moi Eya... Qu'est ce que c'est ton truc à toi ?

-Mon truc?, demanda Eya, qui n'avait rien compris. Parlait-elle de son pouvoir, de ses manies ou de sa classe?

Elle se creusa la tête deux minutes, cherchant à comprendre.

-Par truc, tu sous entends autre chose que d'éclater la tronche des gens ou c'est moi qui ai pas compris la question? Ben, allez, en vrac, moi, j'suis du clan Tenshi et mon pouvoir...c'est une surprise, lança -elle avec un sourire gâteau d'anniversaire.

-Par truc, tu sous entends autre chose que d'éclater la tronche des gens ou c'est moi qui ai pas compris la question? Ben, allez, en vrac, moi, j'suis du clan Tenshi et mon pouvoir...c'est une surprise

Komiku souris, et commençait à rire. Oui en effet, elle se rappelait très bien de la table... Tripotant le saumon avec sa fourchette, elle croise et décroise les jambes.

- Je verrais bien. Mais je n'ai pas interet à te contrarier, Eya ! Moi je n'ai aucune idée. Et tant mieux, je suis bizarre ici.

Elle secoua ses grandes oreilles. Elle entendait chaque conversation. Et plusieurs personnes se moquaient de son apparence.

- Il y en a beaucoup, des gens comme moi ?

-[...]Moi je n'ai aucune idée. Et tant mieux, je suis bizarre ici.

-Ben ça, j'avait encore jamais rencontré de potes à Saga avant toi...ça s'appelle comment, déjà, ça...la schizophrénie, non? Bah, on s'en fout...

Elle tourna la tête et adressa un sourire carnassier à quelqu'un qui avait eu le malheur de trop s'approcher d'elle à) son goût.

- Il y en a beaucoup, des gens comme moi ?, demanda la Neko en secouant ses oreilles -ces même oreilles qui passionnaient Eya depuis le début.

L'argentée l'examina de la tête aux pieds et fit une moue amusée:

-Je dois t'avouer que les autres specimens de humano-félidés que j'ai rencontrés ici avaient des caractéristiques plus...marquées, plus effrayantes. Mais c'est vrai que t'es pas banale et, sois dit en passant, tant mieux: t'es unique, et ici, ça se prouve. Les reflets sont les aspects de notre personnalité réelle...et je te prie de m'excuser d'avance pour ce que je vais faire.

Puis elle se leva, se placa derriére Komiku et se mit à jouer avec ses oreilles duveteuses avec un sourire de sale gosse. Tous le monde la dévisagea, un air mi affligé mi surpris collé au visage. Elle leur adressa une grimace ridicule et se rassit.

-Désolée, j'ai pas pu m'en empêcher, rigola-elle en se frottant l'arriére du crâne, les joues roses de gêne.

Tirant sur les oreilles de Komiku, Eya jouait avec un sourire sadique.

- Désolée, j'ai pas pu m'en empêcher

Komi la regarda avec d'énormes yeux. On ne lui avait jamais porté ce genre d'attention, à la fois mesquine mais faite avec affection. Elle prit la main de Eya dans sa patounette.

- Merci.

Elle avait presque envie de verser une petite larme. Et Eya, elle, pouvait continuer tout les jours à faire sa, avec se grandes oreilles !

- Merci.

Merci pour quoi? Merci pour lui avoir gratté les oreilles? Si elles avaient étés dans une BD, Eya était sure et certaine qu'elle aurait eu une multitude de points d'interrogations au dessus de la tête et un air ahuri collé au visage. Quoique, pour l'air ahuri, on pouvait toujours s'arranger, elle était persuadée que sa profonde stupeur se voyait comme le nez au millieu de la figure. Et Komiku, qui serrait dans sa petite papatte sa main. Un mot lui arriva à l'esprit: adorable. Loins de la sauvagerie de Chess et de l'air agressif de Keinan, Komiku était adorable.

L'argentée secoua la tête. Depuis quand elle trouvait quelqu'un adorable? Puis une petite idée se fraya un chemin dans sa tête. Peut-être que c'était une sorte d'attaction involontaire. Peut-être, mais ce n'était pas logique. Quand elle était passée de l'autre côté du miroir, elle avait su immédiatement qu'elle maîtrisait le son. Ca lui paraissait tellement évident, presque inné. Alors soit Komiku avait volontairement omi de lui parler de son pouvoir, soit elle n'arrivait pas à se persuader de sa réalité.

-Oy, Komi, t'es sûre que tu sais pas c'est quoi ton pouvoir? Parce que j'suis sure que Rouge-chan ne l'es pas, oh ça non.

- Oy, Komi, t'es sûre que tu sais pas c'est quoi ton pouvoir? Parce que j'suis sure que Rouge-chan ne l'es pas, oh ça non.

Komiku releva sa tête et posa des yeux gentils sur Eya. Elle lâcha sa main, de peur de lui avoir fais peur ou autre chose... En réfléchissant, elle ne voyait vraiment pas...

- Je sais prévoir le météo.

Elle souria en jouant avec son poisson trop cuit. Elle l'aurait préféré un cru, un vivant. Son lait frais était doux pour sa gorge et elle ronronna sur place. La question d'Eya l'intrigue plus que tout. Ses oreilles s'agitent quelques instants avant de retombé mollement.

- Aucune idée Eya. Je suis désolé.

Elle aurait voulu trouver...

- Je sais prévoir la météo.

C'était un pouvoir, ça? Bof, ça, au moins, c'était pratique, pas comme, par exemple, réussir à tout dévaster sur son passage rien qu'en ouvrant la bouche...sauf si on voulait monter une entreprise de démolition, bien sur, mais ça ne comptait pas!
Tandis qu'elle cogitait, elle remarqua que les oreilles de la neko -toutes douces et toutes pelucheuses- frétillaient avant de retomber presque pitoyablement -presque, parce qu'Eya n'a jamais pitié- tandis que Komiku trifouillait son saumon d'un air triste. Puis:

- Aucune idée Eya. Je suis désolé.

-Oy, c'est pas la peine de te mettre la cervelle au court-bouillon pour si peut, j'me renseigne, mais si tu sais pas, tu sais pas, c'est pas la mort. Heureux sont les ignorants, d'après l'adage, ajouta-elle en rebuvant une gorgée de son chocolat et en soupirant de bonheur. Put...rée, Illidan est peut-être un pieds en matiére de relationnel, mais pour ce qui est des chocolats chaude, c'est un dieu ce type, marmonna-elle, aux anges, tentant de ne pas penser qu'elle était en train de se rendre ridicule.

-Oy, c'est pas la peine de te mettre la cervelle au court-bouillon pour si peut, j'me renseigne, mais si tu sais pas, tu sais pas, c'est pas la mort. Heureux sont les ignorants, d'après l'adage. Put...rée, Illidan est peut-être un pieds en matiére de relationnel, mais pour ce qui est des chocolats chaude, c'est un dieu ce type.

Komiku souris à sa nouvelle amie -si elle pouvait la qualifié d'ainsi-, et finis son plat. Elle bu une gorgée de lait et ses oreilles bougèrent trois fois de suite. C'ETAIT TROP BON ! Elle le vida d'une traite, sans s'arrêter de respirer. Oui, ça s'appelait cul-sec. Les gens à côté d'elle la trouvé plus que bizarre mais tant pis. Elle enleva quelques traces de laits et regarda Eya. Elle sirotait son chocolat chaud tranquillement. Il avait l'air tout aussi délicieux. Beaucoup de personne se méfiait d'Eya. Pourtant, elle n'avait en aucun cas l'air méchante. Du moins pour Komi.

- Je crois que tu n'es pas très apprécié dans cette école. Je me trompe ? En tout cas, moi je t'apprécis plutôt bien . Et ceux qui t'embête, dis le moi. Je ne peux pas faire grand chose, mais si tu as besoin je serais là.

- Je crois que tu n'es pas très appréciée dans cette école. Je me trompe ? En tout cas, moi je t'apprécis plutôt bien . Et ceux qui t'embête, dis le moi. Je ne peux pas faire grand chose, mais si tu as besoin je serais là.

Eya eut un grand sourire sadique.

-Je crois que je me vois dans l'obligation de refuser ton offre. J'aime pas trop attirer les gens dans mes galéres et, de toute façon, personne n'est assez timbré pour venir me chercher des noises, ajouta-elle avec un geste désinvolte. Comme on dit: l'habit ne fait pas le moine, chaton, toi aussi, tu ferais mieux de te méfier. Il n'y a pas que toi qui a une particularité...spéciale, continua-elle en espérant que Komiku comprendrait son allusion à Rouge-chan.

Puis elle sourit de nouveau et s'adossa à la chaise en triturant une petite peluche un peu calcinée, un peu déchirée et toute sale qu'elle portait en une sorte de collier et dont elle ne se séparait plus. Puis elle remarqua le regard que les autres posaient sur elle, à la fois moqueur et méprisant.

Elle se contenta de leur adresser un magistral tirage de langue et héla Illidan pour qu'il lui donne un irish coffee. Non mais!

-Je crois que je me vois dans l'obligation de refuser ton offre. J'aime pas trop attirer les gens dans mes galéres et, de toute façon, personne n'est assez timbré pour venir me chercher des noises. Comme on dit: l'habit ne fait pas le moine, chaton, toi aussi, tu ferais mieux de te méfier. Il n'y a pas que toi qui a une particularité...

Oui, de son autre "Elle". Rouge-Chan. Elle fera attention maintenant. Après avoir finis son repas, Komiku se leva et salua comme il le fallait Eya.

- Ne t'en fais pas Eya. Même si tu ne veux pas de moi, je serais quand même là. Si tu as besoin, hurle mon petit prénom, j'y répondrai.

Ses oreilles bougèrent une dernière fois et Komi serra la main d'Eya. Elle se retourna, croisant les mains derrière son dos, repus. Elle appréciait Eya, et son côté maléfique et très chaleureux. Elles seront amenés à se rerencontrer, c'était sur.

Keira avait fini de manger son gargantuesque repas et se leva, visiblement repue.

-On à bien mangé, à ce que je vois, se moqua gentiment Eya en faisant semblant de lui observer la bedaine, un sourire collé au visage.

- Ne t'en fais pas Eya. Même si tu ne veux pas de moi, je serais quand même là. Si tu as besoin, hurle mon petit prénom, j'y répondrai.

Elle remua ses -adorables-oreilles et lui serra chaleureusement la pince avant de s'éloignée, les bras dans le dos et, Eya en était sure, un sourire aux lèvre. Tiens, au moins quelqu'un qu'elle aurait fait sourire sans faire la moindre gaffe. Elle était en net progrès, dites donc! L'argentée s'adossa à son siège et avala une gorgée de son irish coffee. Elle l'aimait bien, cette fille, elle était sympa et...hopopop, elle l'aimait bien. Ah, non non non, ça non. Elle secoua la tête et soupira. Roh, et puis le pensionnat était grand, hein, et comme on disait: advienne qui pourra.
No fate, but what we do...

[RP fini, si tu veux le continuer autre part, tu me préviens via MP ou à la Vie Sco et je commence le prochain, ok?]