Eya Kyôki [FINI]

A l'intérieur du pensionnat, Eya est une jeune femme aux longs cheveux argentés et aux yeux bleus, dotée d'une généreuse poitrine, qui l'énerve autant qu'elle l'embarasse. Pour la cacher, elle se couvre jusqu'à la glotte avec d'amples vêtements noirs, même si dans sa chambre elle préfére porter des habits plus colorés (voir avatar).
Eya à des oreilles pointues, comme celle des elfes, et celles-ci sont percées par des anneaux noirs au bout desquels pendent de petites flammes de métal, des clefs de sol ou bien le symbole du yin, mais elle les caches sous ses cheveux, n'appréciant que moyennement que les autres pensionnaires voient ses oreilles.
Elle à aussi un tatouage en forme de triquel vert et or au poignet gauche.
Elle porte également des bottes à la Tomb Raider -dont elle est une grande fan- et dans le talon de la chaussure gauche, il y a une cache dans laquelle se trouve un couteau- qu'elle n'utilise jamais (sauf pour manger, et encore...).
Son apparence pure et innocente-ainsi que ses formes généreuses- valent de se faire souvent accoster par des garçon, ce qui l'agace prodigieusement.

A l'extérieur, finies les coubes de rêve- de cauchemard pour elle-, mesdames et messieurs, je vous présente Eya-la-normale! 1 métre soixante douze pour 68 petits kilos, un bâton dans les mains, un kimono rouge orné de fleurs de pruniers offert par sa petite soeur et qu'elle ne quitte jamais-j'exagére, elle le lave, quand même!-, des cheveux noirs dans lesquels elle coince une branche de cerisier (son arbre fétiche) et qu'elle rassemble en une queue de cheval parfois peut réussie, de beaux yeux mauve froids et un air de "approchez-moi encore un peu et vous aurez la chance d'avoir connu une relation intime avec ma Mujun Gôho" scotché au visage, Eya batterais à plate couture Ulquiorra, Camus du Verseau ou Zéro Kiryû à un concours de "je te tiens, tu me tiens par la barbichette". Elle cache toujours son bras gauche sous une épaisse couche de gaze-en sus de sous sa manche- car celui-ci est couvert de cicatrices par encore tout à fait guéries.
Ne prenant pas le soleil, Eya est donc pâle comme un cachet d'aspirine.

Avant l'accident,Eya était quelqu'un d'assez froid et distant, sauf quand vous arrivez à percer la glace. Là, elle s'avére être une joyeuse drille, à l'humour noir porté à son apogée et dont l'ironie mordante clouerais le bec de n'importe laquelle des pire garces surentrainées dans le domaine.
Depuis la catastrophe qui l'a séparée de sa soeur, elle fait de terribles cauchemards ayant rapport avec l'accident et recherche activement sa soeur, persuadée qu'elle est en vie. Il lui arrivait même de sécher des cours pour mener les recherches, dont elle rentre toujours bredouille et désespérée. C'est durant ses recherches qu'elle arriva au pensionnat. Là, elle redevint la comique de service doublée d'une dépressive chronique au sadisme verbal exacerbé.
Elle adore tortuer verbalement les autres élèves, ce qui lui valu de se faire éviter comme la peste par ses pairs. Bon, dans un sens, c'était le but, mais quand même.
Eya à aussi un sens de l'organisation assez...personnel (vous me direz ce que vous me voulez, mais le cartable dans la douche, les vêtements sous le lit et le tube de dentifrice dans les chaussures, c'est un peut étrange comme classement...).
Elle aime: Le vent, surtout quand il est fort- le calme- sa soeur-les cours- raconter des blagues de son cru- la pizza aux anchois-la musique celtique, russe, africaine, japonaise, chinoise et coréenne-sa soeur.
Elle n'aime pas: La chaleur-le feu- le bruit- la pizza pas aux anchois-la musique pas russe, pas celtique, pas africaine, pas japonaise, pas chinoise et pas coréenne-le soleil- ses chaussettes au dentifrice de quand elle n'est pas réveillée le matin.

Enfance:
Eya, autrefois Eyanati-nom beaucoup trop long à porter quand vous avez une petite soeur qui vous réclame de l'attention h24-, eut une enfance assez heureuse malgré la mort de ses parents. Elle fit de son mieux pour élever le petit bout de chou qu'était sa soeur Chesselya, qu'elle adorait comme pas deux et qu'elle aurait retrouvé dans un labyrinthe même en étant privée de ses sens. Chesselya était une enfant adorable, qui, comme tout les enfants, posa tôt ou tard la question qui fâche:
-Dis grande soeur, où sont "papa" et "maman"?
Eya sentit à ce moment là son coeur geler dans sa poitrine. Mais Chesselya continua malgrés son mutisme:
-Toutes mes copines elles ont un "papa" et une "maman". Pourquoi je suis la seule à ne pas en avoir? Ils sont allés où? Ils vont bientôt revenir?
Elle hésita un peu avant de répondre, peut être trop abruptement à son gout:
-Ecoute moi bien Chesselya... Papa et maman ne reviendront pas.
-Mais pourquoi?
-Parce que là où ils sont, ils ne le peuvent pas. Ils ne le pourront jamais.
Heureusement, sa soeur ne fut pas triste et conclut en souriant :
-Ah ben d'accord, c'est pas grave. Moi je suis heureuse avec toi grande soeur.
Eya sentit son coeur se gonfler de gratitude envers cette petite crevette de sept ans et demie qui lui servait de soeur.

L'incendie:

Eya se sentait mal. Peut-être que le feu sauvage en se racontant des histoires qui font peur avec Chesselya n'était pas une bonne idée, en fin de compte. Mais elle voulait fêter dignement l'anniversaire de sa soeur.
Elle avait chaud. Trop chaud. Elle se leva et sortit de sa chambre. C'est là qu'elle vit les flammes, déjà hautes, qui dansaient au rez-de-chaussée.
Paniquée, elle entra en trombe dans la chambre se sa soeur:
-Chesselya réveille-toi!!
Et avant même que sa soeur n'aie eu le temps de réagir, elle la chargea sur son dos et se mit à courir, dévalant l'escalier comme une folle. Mais elles se retrouvérent bloquées par le second escalier, qui était bloqué par des gravats, des poutres et ce qui restait de la chambre de la pauvre nourrice.
-Oh, non!
-Grande soeur, laisse-moi descendre! Tu pourras pas passer avec moi sur ton dos!
Pas le temps de l'empêcher de le faire, sa soeur avait déjà sauté au sol. Vite, elle la précéda, écartant comme elle le pouvait le obstacles. Il fallait qu'elles quittent cette fournaise. La porte d'entrée! Enfin!
Mais Kami-sama est cruel: Eya eut juste le temps de remarquer que le plafond allait s'écrouler et de pousser, peut être trop violement Chesselya, dehors. Les débris enflammés lui bloquérent immédiatement la sortie.

-GRANDE SOEUR!!, hurla sa soeur en revenant dans les ruines.
-Chesselya va-t'en! Je vais trouver une autre sortie! Va-t'en!
-Non!
Elle entendit un fracas terrible de l'autre côté de l'obstacle.
-NON! CHESSELYA!, hurla-elle en donnant de grands coups de poing dans la pile de débris, tentant de secourir sa soeur.
Un morceau de poutre incandescante, en lui grillant le bras, l'empêcha de continuer son travail. Avec un juron de douleur, elle se dirigea vers la porte de service à moitiée bloquée par les éboulis. Plus morte que vive, elle se glissa dehors et éteignit tant bien que mal les flammes qui étaient sorties avec elle. Après, trou noir.

L'hopital:

Mal. Elle avait affreusement mal. Au coeur, au bras, partout. Elle s'était réveillée dans la chambre d'hopital, en isolement temporaire. Le médecin s'était déclaré assez optimiste sur la guérison de son bras.
-Ma soeur! Pitié, dites-moi où est ma soeur! Ma soeur! Chesselya! Rendez-moi ma soeur!
-Nous sommes navrés mademoiselle Kyôki mais...personne...personne d'autre n'a survécu...nous sommes désolés.
-Menteur! Menteurs! CHESSELYA!
Mal. Elle avait affreusement mal. Au coeur, surtout. Au bras, plus assez. Elle était morte, maintenant. Eyanati n'était plus. Elle était morte en même temps que Chesselya.

Le fil du miroir:

Eya relut sa lettre une nouvelle fois et, une nouvelle fois, se demada si on ne se moquait pas d'elle. Non, mais sans rire, le gars de l'hopital psychiatrique en tenait une sacrée couche, quand même!
Chére Eya, cette année passée avec nous furent un délice hélas bien trop court, mais ton prompt réétablissement fut un enchantement bien plus puissant encore que ta présence. A présent que tu retourne dans le monde normal, je puis te faire connaitre un établissement qui t'acceuillera à bras ouverts. Reporte-toi donc à l'adresse ci dessous.
Bonne chance dans le pensionnat.
Mouais. Il avait juste oublié de préciser que la porte était juste un grand miroir, donc un truc consistant, sans poignée et qu'elle ne pouvait pas traverser! ...Quoique. Elle avança la main droite, son bras gauche la faisant toujours autant souffrir.
Surprise! Cette dernière traversa le miroir comme s'il avait été de l'eau. Elle traversa donc le miroir, éffarée mais aussi terriblement exitée. Quelle ne fut pas sa stupeur de se retrouver dans un grand hall entiérement recouvert de miroirs. Des grands, des petits, des carrés, des ronds, des vieux, des neufs.
Elle avança et salua machinalement une jeune femme aux cheveux argentés qui avançait à la même allure qu'elle et qu'elle avait appercu à sa droite. Une minute!
Elle jeta un coup d'oeil. Un miroir?! Mais...depuis QUAND elle avait les cheveux passés à la bombe de peinture industrielle?! Et les yeux bleus?! Et ces deux melons qui déformaient sa chemise...une chemise?!
-Ah bon, d'accord, là, je confirme, je suis cinglée.
Elle remua le bras. Le reflet fit de même. Corégraphie ridicule. Même chose. Bon sang, elle s'était vraiment transformée!
Mais, dans un sens, ça l'arrangeait. Si elle avait un endroit où aller, elle pourrait mener les recherches de sa soeur en toute traquillité.
Et, ensemble, elles démareraient une nouvelle vie!