Rencontre avec MME K

A la fin du cours, Kimono devait aller voir Mme K pour lui remettre la fiche précédemment complétée par la prof de maths, où cette dernière devait signaler tous les petits retards en cours sur une feuille plastifiée :

Citation :

Madame,
Pour éviter tout malentendu avec les élèves qui peuvent parfois profiter de certaines situations, je vous demanderais d'avoir l'amabilité de m'inscrire ici, uniquement dans le cas d'un contrôle ou d'un retard conséquent, l'heure à laquelle les élèves ont quitté votre salle.
Merci d'avance ! Y.K.

C'était mot pour mot ce qui était écrit sur la fameuse feuille. Y'avait même une "dédicace" de la prof à la fin du mot, puis les dates des cours y étaient minutieusement inscrites à la suite, avec exactement 5 lignes d'espace entre chaque date de cours.
Seulement, elle n'était pas dans sa salle. Zatawa repartit donc dans la cour de récré, lorsque, ce dernier rencontra par pure coïncidence.... Mme K

Keira se trouvait là ... A trainer dans les couloirs ... Quand elle vit un des nouveaux parler. Une prof ... Les deux ! Elle n'avait jamais vu LES DEUX !
C'est un peu fort de café quand même ! (XD) Surtout qu'elle trainait souvent dans les couloirs ! Elle s'approcha d'eux discrètement ... A ce qu'il parrait le mec voulait donner une feuille a l'autre vieille qui, a ce qu'elle comprenait, était une prof ... Et le papier avait été rédiger par un autre prof pour réguler les sèches des élèves ?
MAIS DEPUIS QUAND Y AVAIT-IL DES PROFS DANS CE PENSIONNAT?
Surtout que depuis qu'elle était là, elle se coltinait les cours tout pourris des cahiers de vacances et des livres de collèges. Sans profs pour l'aider !
Et pourquoi n'en avait-elle jamais été informée ? D'ailleurs elle pensait que personne n'était au courrant ... Sauf le mec là bas ... Et la prof ...

Sae se baladait dans les couloirs... Normal quoi! Il y avait plein de monde, normal aussi! Mais ce quoi n'était pas très normal c'était la vieille avec une queue et des oreilles de démon... Hein?!
Effectivement, il y avait bien une dame, la cinquantaine et quelques surement, les cheveux court gris-blancs, habillée en camaïeu de violet (de pas très bon gout, il faut l'avouer!), des sandales bizarres avec des chaussettes pour ballerines en fausse dentelle... Vous voyer le tableau ^^! Bref, cette femme en question avec une queue fourchue rouge foncée et des oreilles de démon, le tout bien dissimulé... Mais pas pour Sae! Et la dame (?) parlait avec pensionnaire grand et blond (tiens, un nouveau?). Sae s'approcha pour entendre la conversation, il s'agissait apparemment d'un prof de musique... Une prof?! Mais depuis quand il y avait des profs? Sûre cette fois que ce "démon" n'était pas une prof mais bien un petit malin qui devait bien s'amuser avec le nouveau, elle tira la queue du diable, qui se retourna, furieux:

-Alors là, c'est comme si on me disait merde!

Sae pouffa, mais se demandait si le démon n'était pas un vrai prof... Si?
Puis elle remarqua que peu de gens avait été témoin de la scène: le nouveau, elle-même et... Keira!

-Keira! Ça faisait longtemps!

Et la vielle pestait toujours contre elle d'un air furieux, mais néanmoins hyper drôle...

Didascalie : J'ai failli crever d'une crise cardiaque en lisant vos "productions" xP

Lorsqu'il entendit la prof de musique dire le mot "Merde", MZK se transforma en une gigantesque tornado-géante(r), qui, au passage, dévêtit la jeune fille sans le faire exprès, et coupa la queue rougeâtre de la prof de musique ; on entendit un léger pet.
Heureusement pour elle, une feuille de tilleul vola de la fenêtre donnant sur la cour de récréation jusqu'aux parties intimes de la jeune fille.
Heureusement, Zatawa réussit, environ 10 secondes plus tard, à maîtriser sa "tornade". La queue de diablotin coupée devint verdâtre avec des tâches jaunes (encore plus moches que les boutons d'acné).
MZK était mort de rire, il s'approcha de Sae Martin. Il lui dit :
Ca va ? T'as l'air d'avoir un sushi ! '_'

Eya passait tranquille dans le couloir en fredonnant une de ses multiples mélodies russes -qui commençait à agacer sérieusement les autres pensionnaires- en réfléchissant à la prochaine crasse qu'elle pourrait faire subir à un ou un petit nouveau. Elle en jubilait d'avance, rien qu'a imaginer la tête de ses pauvres petits anges tombés sur l'un des démons du pensionnat...en parlant de démon... l'argentée se cacha dans un des angles du couloir pour échapper à la terrible prof of the hel qui était là. Il y eut ensuite un couic puis un:

-Alors là, c'est comme si on me disait merde!

"Roh, le language chez les enseignants se dégrade", ricana intérieurement "Banshee".

Puis il y eut le bruit d'une bourrasque, un peu comme si on avait allumé une centrifugeuse dans le couloir. Le cheveux de la terreur du pensionnat se mirent immédiatement en mode pétard sous l'effet du vent, arrachant un juron abominable à la jeune femme. Puis le bruit de la centrifugeuse s'arrêta aussi soudainement qu'il avait débuté et Eya risqua un oeil dans le couloir avant de s'étrangler de stupeur. Non seulement la queue de démon de la prof gisait au sol, mais en plus la pauvre Sae...à oualpé!

-Ca va ? T'as l'air d'avoir un sushi !, demanda un blondinet -visiblement la cause de cette cata- en s'approchant.

Eya s'avança, détachant le long manteau noir qu'elle portait ce jour-là -oui, elle est frileuse, et après?- et, massacrant le blond du regard, en recouvrit Sae, laquelle était figée comme deux ronds de flan. Puis l'argentée se tourna vers le garçon et lui lança, acerbe:

-Toi, je sais pas d'où tu sort, mais chez moi, dés qu'on désappe une fille, on dit "excusez moi mademoiselle" en ayant la décence de rougir un minimum, de détourner le regard et d'aller lui chercher ses fringues.

Non mais!

Elle avait du dormir les yeux ouvert parce qu'elle ne vit que Sae passer, habillée ... POUF ... deshabillé. Elle avait fait un strip teas ? Oh, mince elle avait raté ça!
Tiens il y avait Eya aussi ! OHH! Sa sauveuse devant laquelle elle s'était tapée la honte venait de sauver Sae aussi ! Quel classe ! Keira se sentit presque obligée d'avancer. Elle s'aprocha du groupe, passa devant les vêtement de Sae qui étaient mort. On aurait dit des vêtement fait pour le lavage a 20° et qui seraient passé a du 50°... Elle prit Tokki dans ses bras, lui murmura un:

-Va chercher des vêtements pour Sae.

Le reposa sur le sol et le laissa partir en courrant. Elle se pencha sur les vêtements de Sae et les ramassa pour les mettre a la poubelle. Elle sortit a son tour un imperméable qui était franchement large et le passa par dessus la tête de Sae, ce qui la couvrirait jusqu'au pied. Elle lui releva le menton et lui demanda :

- Qu'est ce qui c'est passé?

Son ton était étrangement doux. Maternel presque, ce qui la surpris énormément mais elle n'avait pas le temps pour ça. Elle se retourna, jeta avec dégout un regard a la queue qui de trouvait au sol et fixa le garçon qui se trouvait devant elle. Cette fois elle lança, menaçante:

- C'est toi qui lui a fait ça?

Et sans même attendre de réponse elle lui fit un High Kick dans sa gueu... face qu'il n'oubliera pas de sitôt.

- Alors le pervers? Ça fait quoi de se frotter a des filles qui ne se laissent pas faire?

Toute nue... TOUTE NUE?! Pourquoi elle était toute nue?! Elle ne comprenait plus rien...
Accroupie et pliée, elle vit Eya s'avancer et lui mettre un long manteau noir sur les épaules. Elle la regarda avec vénération, sa sauveuse!

-Toi, je sais pas d'où tu sort, mais chez moi, dés qu'on désappe une fille, on dit "excusez moi mademoiselle" en ayant la décence de rougir un minimum, de détourner le regard et d'aller lui chercher ses fringues.

Tiens, c'est vrai, il y avait un garçon blond dans le couloir... Sae ne le connaissait pas. Pourquoi Eya l'accusait?
Elle vit Tokki qui trottinait et ramassait ses affaires, elle se releva, se drapa dans le long manteau noir, et vit Keira qui... Keira?! Noooon! Encore un témoins de plus!
Elle vit donc Keira jeter ses vêtements ratatinés, et l'envelopper àa son tour dans un long imperméable Quechua kaki.

- Qu'est ce qui c'est passé?

Les yeux de Sae étaient brillant de vénération pour Keira. Sa deuxième sauveuse!
Elle aussi se tourna vers le blondinet:

-C'est toi qui lui a fait ça?

Et elle lui mit un bon coup de poing dans la mâchoire.

- Alors le pervers? Ça fait quoi de se frotter a des filles qui ne se laissent pas faire?

Plus de doute possible: c'était lui qui l'avait déshabillée. Elle sentit la colère monter et elle lui lança d'un air menaçant:

-Toi! C'est toi qui a fait ça?

Elle était tellement hors d'elle qu'elle ne pouvait plus parler. De rage, elle balança un énorme geyser d'eau sur le blondinet, qui fut projeter à plusieurs mètres.